jeudi 12 novembre 2009

Les victimes de Landru


Il y a cent ans, Landru était condamné... pour escroquerie. La suite allait démontrer qu'il ne se contentait pas de promettre le mariage à des jeunes femmes naïves.

C'est un phénomène assez étrange.
Les tueurs contemporains sont des monstres, les tueurs du siècle dernier sont des personnages romanesques...

Landru, l'un des pires d'entre eux bénéficie d'une complaisance assez étonnante. Mais voyons plutôt la liste de ses crimes :

Jeanne-Marie Cuchet, née Jamast, lingère, veuve d'un commerçant, 39 ans, disparue en février 1915 – Landru assassina sans doute également son fils André Cuchet, 17 ans ; Thérèse Laborde-Line, née le 12 août 1868 en Argentine ,séparée d'un mari aubergiste, disparue en juin 1915 ; Marie-Angélique Guillin, ancienne gouvernante, disparue en août 1915 ; Berthe-Anna Héon, 55 ans, née au Havre, veuve, femme de ménage, disparue en décembre 1915 ; Anne Collomb, 44 ans, veuve, secrétaire dans une compagnie d'assurances, disparue à Gambais, disparue en décembre 1916; Andrée-Anne Babelay, 19 ans, domestique chez une cartomancienne, disparue en avril 1917 ; Célestine Buisson, veuve, femme de ménage, disparue en août 1917 : Louise-Joséphine Jaume, 38 ans, en instance de divorce, disparue en novembre 1917 ; Anne-Marie Pascal, 33 ans, divorcée, couturière, disparue en avril 1918 ; Marie-Thérèse Marchadier, 38 ans, ancienne prostituée connue sous le nom de la belle Mytèse, tenancière d'une maison close de la rue Saint-Jacques, à Paris, disparue en janvier 1919 – Landru assassina sans doute également ses deux chiens, les deux seuls véritables « cadavres » découverts dans cette affaire …

Romanesque vous dis-je...

jeudi 5 novembre 2009

La France Bizarre ?


Eh bien oui, et je le prouve avec ce magnifique ouvrage.
Comme dit mon éditeur :
Amateurs de pittoresque banal et de sentiers bien balisés, passez votre chemin ! Dans ce Dictionnaire de la France insolite, on ne trouve que de l’étonnant, de l’étrange et du bizarre.

Partez à la rencontre des sources miraculeuses, des mégalithes, des ponts du Diable, des fées, des OVNI, des statues très kitsch, des chefs-d’œuvre de l’Art brut, des récits de sabbats, des pagodes, la Bête du Gévaudan, des criminels célèbres, des maisons diaboliques, des monuments très hauts ou un peu tordus, les dragons, la Vouivre, Mélusine, Gargantua, des dingues en grand nombre, sans oublier les châteaux hantés et leurs fantômes…

Un véritable guide pour les amateurs d’insolite, classé par départements, par villes et villages.
Un compagnon indispensable pour visiter une
France qui est loin, bien loin des guides
touristiques classiques.

lundi 2 novembre 2009

Gens de Koufonissi...


Nous avons quitté Koufonissi, après quelques jours passés dans "notre" île, enfin vide de touristes - les touristes c'est "les autres"! En dehors de nous, les seuls étrangers étaient une équipe d'ouvriers du bâtiment et l'équipe des prof du gymnasium. Nous les avons souvent croisé chez Stella, au Neo Fanari ou dans le bar de Manoli, les seuls lieux ouverts dans le village.

Les autres travaillent à la préparation de l'été suivant. Même le taciturne Nikita s'est lancé dans des travaux compliqués, ouvrant un bar dans son jardin, face à la mer. Le soir, nous le retrouvons devant une pile de journaux à une table du Fanari.

Des travaux absurdes continuent à défigurer certains quartiers de l'île, comme cette maison collée devant la façade du Remezzo, un restaurant dont le principal intéret était d'avoir une belle vue sur le port, ou comme cet immeuble immense et inachevée planté devant l'hôel Keros.

Andonis a encore construit deux nouvelles maisons dans son village, tandis qu'une chapelle s'érige face à la mer.