dimanche 12 décembre 2010

La diablesse plagie Fantômas...


Il est toujours amusant de découvrir par hasard un plagiat magnifique.

Ainsi le petit film chinois La Diablesse aux mille visages est véritablement un chef-d'oeuvre. Ce film d'aventure de 1969 est la copie conforme, presque plan par plan du Fantômas de André Hunebelle en 1964. Le réalisateur Chung-Chang Wha a juste remplacé Jean Marais par une fille brune...

Total respect.

mardi 7 décembre 2010

W.C.....


J'aime les toilettes décorées.
Les miennes essaient de ressembler à ça, mais j'ai encore de nombreux progrès à faire.

lundi 29 novembre 2010

New Live... L'invention du siècle...



Au début de ce blog - qui n'en est pas un ! - j'étais momentanément coincé sur un fauteuil roulant et je pestais contre la méchanceté des concepteurs des villes qui ne pensaient pas à nous.

J'en étais venu à montrer des fauteuils roulants à chenilles et autres véhicules absurdes, car les vrais fauteuils restaient définitivement tristes et peu pratiques.

Et puis voici New Live, dont je pense qu'il s'agit de l'invention du siècle.

Gloire à Michel Ohruh son inventeur.

mercredi 24 novembre 2010

Guiomar contre de Funès...



C'est parfois le destin des grands acteurs... Julien Guiomar, décédé avant-hier, a tourné avec Costa Gavras dans Z ou dans Section spéciale de Costa-Gavras, mais on se couviendra de lui pour des pitreries.

Ses rencontres avec Louis de Funès à l'écran se déroulèrent toujours dans le registre de l'opposition frontale. Il est l'infâme Tricatel, bien près à réduire Duchemin et son fils à l'état de corn-beef en boite, et le docteur Landry, qui envenime le zizanie au sein du couple Daubray-Lacaze.
Julien Guiomar a mis son physique spectaculaire au service de nombreux personnages ambigus du cinéma français des années 80. On le retrouve régulièrement dans le rôle d'hommes politiques douteux ou de policiers malhonnête. Après l'Aile ou la cuisse, il fut l'un des acteurs fétiche de Claude Zidi, qui l'entraîna dans les aventures de l'Inspecteur la Bavure et des Ripoux.

vendredi 19 novembre 2010

Permis de conduire, ou pas...


Je n’ai pas le permis de conduire, je vis très bien sans, depuis longtemps, et je n’ai pas l’intention de le passer…

Ne pas être détenteur de ce petit papier rose est évidemment à la portée de tous, il suffit d’en avoir échoué à l’examen, ou de ne pas avoir les moyens financiers de le passer, et pourquoi pas d’être simplement une andouille incapable de mémoriser les informations rudimentaires qui permettent d’obtenir « son code » et d’acquérir les comportements et les réflexes qui constituent la base de la conduite automobile.

Ne pas avoir son permis est à la portée de tout le monde.
Refuser volontairement de le passer, et vivre sans voiture c’est tout autre chose.

A suivre...
Car il s'agit d'un ouvrage en cours de rédaction...

jeudi 18 novembre 2010

Le scanner indiscret...


Encore une histoire de nudité...

Mais à la différence des précédentes il s'agit d'une histoire de nudité volée, violée même, mais aussi exposée contre la volonté des personnes dénudées.

Plus de 35.000 photos de personnes mises à nu par les scanners corporels de l'entrée du palais de justice d'Orlando en Floride ont été enregistrées et circulent depuis sur le net...

Ainsi les scanners ont une mémoire, et les corps qu'ils dénudent sont bien visibles et peut-être reconnaissables. D'autant que, comme le prouve l'illustration ci-contre, il suffit d'un petit bidouillage informatique pour transformer les austères images grisatres en belles images en couleur.

Il va sans dire que ce n'est pas ce qu'on nous disait lors de leur installation.

mercredi 17 novembre 2010

La Chine face à la crise...


Et pour rester en Chine...

« Nous devons faire connaître au monde entier la puissance de la Chine ! Face à la crise financière nous, les travailleurs chinois, avançons torse nu (c'est-à-dire courageusement) et surmonterons toutes les difficultés » Tel est le slogan de cette campagne publicitaire visible sur les murs de la ville de Quangzou…

Les mariées chinoises se rhabillent...


Il faut souvent qu'une chose soit interdite pour qu'on découvre qu'elle existait, évidemment trop tard.

Ainsi en début de semaine une association de photographes chinois, travaillant dans l'agglomération de Shangaï a demandé l'interdiction d'une pratique qui - selon eux - pervertissait l'exercice de leur noble profession : la mode des photos de mariage présentant les deux futurs époux dénudés !

Quelle surprise, quelle bonne idée, et quelle idiotie de vouloir contrarier les désirs des jeunes couples chinois... Ils se faisaient donc photographier nus - des nus souvent chastes et parfois grotesques, mais nus !

Une fois de plus la Chine nous ouvre la voie...

jeudi 11 novembre 2010

Nues contre le nucléaire...


La nudité considérée comme une arme pourrait devenir le sujet unique d'un blog ou d'une thèse. En l'espace de quelques semaines des femmes aux seins nus ont protesté contre l'usage de la fourrure, la corrida, la venue de Poutile dans leur pays...

Cette dernière image est liée à un évènement récent, le transport par la voie ferrée de déchets nucléaires. Nous sommes en novembre en Allemagne, ces jeunes femmes ne sont pas frileuses et elles vont affronter les équivalents allemands de nos CRS, il faut parfois du courage pour être nu.

mercredi 10 novembre 2010

Poubelle verte...


Cher Bertrand Delanoë...

Comment résoudre le problème des déjections canines à Paris ? Mais en imitant cette initiative grecque.

samedi 30 octobre 2010

Ukrainiennes en révolte...


La nudité est révolutionnaire, encore et toujours.

Dernière manifestation en date, cette protestation organisée par une demie-douzaine de jeunes ukrainiennes protestant contre la venue de Poutine qu'elles considèrent comme une tentative de retour de l'impérialisme russe, voire de l'URSS.

Elles le disent les seins nus.

mardi 12 octobre 2010

Paillardise...


On trouve toujours ce que l'on cherche...

En quête de documents pour illustrer une rubrique à venir concernant la culture franchouillarde j'ai évidemment découvert de nombreux dessins de ce genre. L'esprit du Hérisson ou de l'Almanach Vermot n'est pas mort.

Week-end à thèmes, t'aimes ?


Je ne suis pas très fou du titre de mon nouveau livre à paraître en ce moment. Mais il raconte bien ce qu'on y trouve, des idées de week-ends thématiques à Paris.

Dans une prochaine version je devrais sans doute proposer un week-end fétichiste, un week-end naturiste, un autre bimbo-pin-up-burlesque, un encore consacré aux animaux bizarres à Paris, peut-être un ou deux autres à ne strictement rien faire, ce qui reste particulièrement agréable à Paris.

Je devrais

Où sont tous mes ami(e)s ?


... Je crois qu'ils sont là pour la plupart.
Arthur de Pins et Maïa Mazaurette envahissent la planète.

lundi 27 septembre 2010

Julia Dasic...


Les soirées de la librairie de la Musardine permettent de faire des rencontres... Christophe Cremel le rockeur du Mouv, le journaliste antoine Dole, la bloggeuse Marlène Schiappa, Claire Pinson la serial writeuse, et ce soir là une aimable disciple du peintre Clovis Trouille, la graphiste Julia Dasic, dont les toiles érotiques et surréalistes nous enchantent.

Née à Belgrade en 1973, elle semble avoir tous les talents, y compris - c'était la raison de sa présence - celui d'illustrer les affirmations libertines et libertaires de la brune Ovidie.
Les dessins de Julia Dasic sont également visibles dans un album collectif de BD paru chez Fluide Glamour.

jeudi 23 septembre 2010

Le troisième sexe...


J'ai commencé vraiment à rédiger les contributions à ce blog lorsque je me suis retrouvé l'année dernière quelques temps sur un fauteuil roulant.

J'ai détesté, et j'ai compris qu'un être humain en fauteuil était rejeté par ses semblables valides.

Dans le port du Pirée, l'aspect même d'un bâtiment ne laisse aucun doute là dessus, les handicapés appartiennent à une espèce à part, une sorte de troisième sexe.

mardi 21 septembre 2010

Serge...


Une nouvelle revue consacrée à la chanson vient de sortir dans les kiosques, elle s'appelle "Serge" en mémoire de Gainsbourg et Reggiani. Elle a été fondée par Didier Varrot et Patrice Bardot.

Serge souffre du même handicap que toutes les autres revues spécialisées dans ce domaine avant elle : la grande diversité des genres de chansons abordés... car personne n'aime toute la chanson, de même que personne n'aime toute la musique classique ou tout le rock.

Aussi un grand nombre d'articles vous tombent des yeux, simplement parce que les chanteurs dont il est question vous laissent de marbre.

Et pourtant ce premier numéro de Serge est une réussite, un bel objet, la promesse de plaisirs de lecture à venir.
Deux raisons de la lire : une double page consacrée au groupe Brigitte, auteur d'une reprise étonnante de la Benz de NTM, et puis une interview de mon voisin Alain Chamfort par la plantureuse et drolatique Laure Michel, qui pour l'occasion s'est glissée - habillée certes - dans son lit...

lundi 20 septembre 2010

Les sponsors veulent la paix...


Etrange ambiance au concert de Peace one day, organisé au Zénith de Paris, vendredi 17...

On en a vu des meetings durant notre longue fréquentation des fêtes politiques, et souvent "pour la paix", mais c'est la première fois que Dior, je ne sais quel marque de maillots de foot et Coca-Cola nous soutenaient dans notre juste lutte pour le fin de toutes les guerres.

Ceci pour dire qu'un meeting organisé par une ONG américaine, ce n'est pas la même chose qu'une soirée de la LCR à la Mutu.

Heureusement il y avait Sharon (Stone), Jude (Law) - que mon fils a palpé lorsqu'il est venu courir dans les tribunes - et quelques autres. Youssou n'Dour a chanté du Bob Marley, Vanessa Paradis a sussuré une version acidulé de l'Alleluya de Léonard Cohen et Patti Smith, la reine sombre, nous a donné une version épurée et tranchante comme l'acier de Because the night...

Il suffit parfois de trois chansons pour qu'une soirée soit mémorable.

vendredi 10 septembre 2010

Aragon à la Fête de l'Humanité...


Il y a aujourd'hui dans Libération une photo montrant Louia Aragon visitant la fête de l'Humanité en 1980. Et au second plan, une silhouette svelte, coiffée d'un Panama blanc. C'est Hamid, indéniablement. Le bel Hamid Fouladvind qui fut l'ami d'Aragon au début des années 80 et qui a rassemblé ses souvenirs et les derniers dessins du poète dans un magnifique album, l'Anti portrait.

Bonne Année...


Denyse Rodriguez-Tomé nous souhaite la bonne année, une occasion de se rappeler de son lumineux court-métrage, La Poudre d'escampette, réalisée par Catherine Corsini. elle y racontait l'histoire d'une jeune femme séropositive qui croyait ne plus jamais pouvoir faire l'amour...

samedi 21 août 2010

koufonissi en danger...


Koufonissi, mon petit paradis est en danger une nouvelle organisation territoriale des îles des Cyclades pourrait en faire un simple quartier de Naxos.

Signons la pétition :

Ζητούμε τη συμπαράσταση των φίλων του νησιού, στην κοινή απόφαση των κατοίκων να μην ενταχθούμε στο Δήμο Νάξου αλλά να κρατήσουμε την αυτοτέλειά μας.

We invite all friends of Koufonissi island, to support our decision not to join with the municipality οf Naxos but to keep our self-existence.


http://www.petitionbuzz.com/petitions/koufonissi/0/8/

jeudi 19 août 2010

Koufonissi...


Ha qu'il est dur de changer de bureau... ci-joint la photo du bureau.

jeudi 29 juillet 2010

Corrida no ! Course camarguaise oui !


Les autorités régionales de Catalogne viennent d'interdire la corrida, ce qui ne me fait ni chaud ni froid. Même si j'en ai vu une douzaine, il y a quelques années, à Nîmes et à Béziers.
Le spectacle - car c'est avant tout un show - était étonnant, intrigant, terrible, assez peu ragoûtant… il y avait du sang et du danger, un animal était tué, et des hommes n'échappaient souvent que de justesse au même sort... Tout cela n'avait aucun sens, c'était une manifestation venue d'un autre temps, un reste de barbarie et de folklore désagréable. Interdire la corrida parait presque dans l'ordre des choses, car sa seule existence autorise d'autres crimes, d'autres violences...

Mais qu'on ne touche pas aux courses camarguaises !!!
Et en règle générale pas touche aux jeux taurins du sud de la France et des Landes. Les taureaux en sont les vedettes, on les adule, et non seulement ils ne meurent pas à la fin de l'après-midi mais ils vivent choyés et meurent de vieillesse avant parfois de se voir consacré des monuments funéraires, comme des stars, ce qu'ils sont d'ailleurs. Quant aux hommes qui les affrontent , ils ne font preuve de nulle violence à leur égard, mais ils « jouent » avec eux, et c’est beau, palpitant, sympathique, effrayant parfois, mais jamais honteux.

Pas d'amalgame !

Les deux pratiques sont sans doute les deux visages d'une même survivance de cultes païens, l'animal étant sacrifié dans la corrida et vénéré dans les jeux taurins.

Mais vive la vie...
Et puis les anti-corridas sont charmantes.

lundi 19 juillet 2010

Dirty Diary, bad girls...


Le film Dirty Diary, compilation de douze court-métrages pornographiques réalisées par des cinéastes suédoises réunies sous la houlette de Mia Engberg, est une petite merveille, composée de morceaux de qualité inégale - c'est le propre des "films à sketches" - , mais qui répondent à quelques questions que nous ne nous étions jamais posées.

Les scènes de sexe lesbien, les plus crues, sont porteuses de leur propre univers, contentons nous d'analyser - avec concupiscence - les scènes hétéros, pour déterminer ce qui différe dans la représentation féministe de la sexualité.

Ainsi il faudrait analyser cette pornographie féminine à l'aune de ce qu'elle ne montre pas : l'éjaculation ! cet apothéose des scènes de sexe hétéro filmées par des hommes... Ce qui signifierait donc qu'il s'agit d'un spectacle uniquement destiné aux hommes, un accompagnement visuel à leur propre éjaculation lorsqu'ils se branlent devant un film...

Il faudrait encore apprécier la manière féminine de filmer le sexe féminin en gros plan, sans fioriture, éclairage direct et encore moins d'épilation intégrale au préalable. Le sexe féminin n'est pas un objet mis en scène, mais bien l'instrument du plaisir brut des femmes filmées en train de faire l'amour.

Il faudrait toujours faire une constatation apparement naïve : dans les films pornographiques féminins les femmes ont bel et bien l'air de jouir pour de vrai ! Sans gestuelle théâtrale, couinements formatés ou rictus standardisés...

Un plaisir pur!

lundi 5 juillet 2010

Fantômas à travers les ages...


Vendredi, sur les quais de la Seine, face à la Tour Pointue de la police judiciaire, j'ai répondu aux questions d'un trés sympathique trio de documentaristes lyonnais préparant un film sur Fantômas.

L'une de leurs questions portaient sur ce que pouvait représenter Fantômas au fil des temps et son évolution.
La réponse tient à la date de naissance du personnage, 1911, avant même le premier conflit mondial. Il était encore temps d'être terrifié par un type en collant noir volant les bijoux d'une comtesse. Mais comment trembler encore devant sa bande d'Apaches à casquette après la grande boucherie de 14-18 ; comment bien plus tard avoir peur d'un homme masqué après la Shoah ?
Le personnage de Fantômas contre Fantômas tourné après la seconde guerre mondiale utilise l'ancien repaire de la Gestapo française, et celui d'André Hunebelle avec Jean Marais en 1964, après la guerre froide, affirme posséder l'arme absolue...

Que sera alors le Fantômas de 2011, imaginé par Christophe Ganz ? Un Fantômas de crise économique, un Fantômas de l'ère mondialisée, ou plus probablement une parodie du Fantôams à cagoule de 1911.

jeudi 1 juillet 2010

Tournée...


En apparence, Tournée de Mathieu Amalric et Too much pussy d'Emilie Jouvet racontent la même histoire, ce sont des roads movies dont la vedette est un groupe de strip-teaseuses burlesques. Et pourtant les films ne se ressemblent évidemment pas.

Tout simplement parce que l'un d'entre eux est un documentaire dont les sujets - les filles - jouent plus ou moins leur propre rôle, tandis que l'autre est un film de fiction dont les sujets, les filles... eh bien, oui pareil !

L'une des troupes arrive à Paris, l'autre pas... Pourtant le film qui raconte une quête inachevée n'est pas forcément le plus nostalgique. Il y a une dimension tragique dans l'errance des filles de Too much pussy, plus tragique que chez les plantureuses américaines ayant le mal du pays.

La différence tient à la formidable mise en scène de Mathieu Amalric et à l'histoire de séduction qui s'insinue doucement entre les scènes de spectacle, les tentatives pitoyables du producteur Joachim Zand pour mettre de l'ordre dans son passé, et quelques scènes - bien trop rares - montrant la vie quotidienne de la troupe. Un documentaire aussi magnifique soit-il - et le doc d' Émilie Jouvet est magnifique - ne peut pas lutter contre le récit des émois amoureux de la plantureuse Mimi Le Meaux.


Il faut évidemment voir les deux.

mardi 29 juin 2010

Fiona, va torcher les gosses !...


La série Shrek finit assez mal.

Le géant vert, totalement désespéré par sa petite vie étriquée de père de famille nombreuse, fait sa crise de la quarantaine en décidant de tout plaquer et d'aller retrouver des plaisirs simples : faire peur aux gens, hurler, boire des cocktails à l'oeil, se vautrer dans la boue... ce qui l'entraine dans un monde parallèle où sa compagne Fiona est devenue une bombasse en mini-jupe de peau de bêtes, icone sexy jouant de la hache et du coup de pied dans les rotules... une sorte de Xena princesse guerrière, dont elle emprunte le costume, mais petite et verte.

A la place de Shrek on n'aurait pas hésité une seconde entre la pénible princesse mère de famille pontifiante et cette Angelina Jolie des marais, meneuse d'hommes, volontiers vulgaire, mais néanmoins attendrissante...

Et puis non, les scénaristes on gaché cette bonne idée, Shrek retourne à la vie familialle et Fiona à ses casserolles.

On n'en demandait pas beaucoup, juste un insert montrant qu'elle avait adopté par la suite la mini jupe en peau de bêtes et le décolleté ravageur qui lui allaient si bien...

samedi 26 juin 2010

Les petits marins de la Gay Pride...


Les petits marins de la Gay Pride on des amies peu farouches.
Le défilé annuel de la fierté lesbienne, gay, bi et trans, a changé de nature - sur le plan esthétique - avec la présence massive des jeunes homosexuelles parisiennes, une génération de filles sympathiques et délurées.

En quelques éditions de la Pride, elles ont imposé leur "dress code" ; le soutif en guise de seul "petit haut", voire les seins nus lorsqu'elles dansent sur les chars, et parfois cette petite croix de scotch emprunté à l'univers fétichiste.

L'exhibition du sein, depuis la Liberté guidant le peuple, jusqu'à Janet Jackson, reste encore et toujours un signe de défi.

Le parti libertin et quelques libertines...


On ne s'ennuie jamais à la Gay Pride. On s'instruit aussi...

On y découvre l'existence de sections gay à la RATP ou dans la police, la manière de marcher en talons aiguilles quand on mesure un mètre quatre-vingt et qu'on porte la barbe, l'utilisation raisonnable du scotch rouge en guise de soutif (voir ci-dessus) et même l'existence d'un étonnant parti politique, le parti Libertin.

Leur site parti-libertin.com explique :"EEn recréant en 2009 le Parti Libertin, les libre-penseurs français entendent commémorer à leur manière le 500ème anniversaire de la naissance de Jean Calvin (1509-1564) et faire oeuvre de mémoire en rappelant les crimes du théocrate protestant contre les libertins et rappeler que le combat pour la laïcité est toujours d'une brûlante actualité."
Ce serait un parti de gauche.

L'ex blog d'une grosse...


La dessinatrice Gally, auteur de l'album "Mon gras", tenait naguère un blog qui me mettait en joie.
Le blog d'une grosse. Il en reste une image, parodie d'une célèbre couverture de Elle.

vendredi 25 juin 2010

Les effeuilleuses...


Les soirées de la librairie de la Musardine permettent régulièrement de faire des rencontres. des maîtresses SM, des personnalités de la nuit, des écrivains sulfureux, des animatrices télé délurées, des stars en tous genres, de Jean-Marc Barr à Virginie Despentes, des modèles nus, des stars du X, l'équipe de Siné Hebdo, des dessinateurs de BD, etc.

Hier, à l'occasion de la sortie des Cahiers de vacances érotiques, ce sont pourtant les photographes qui firent frissonner les habitués des vernissages. Il y avait là Frédéric Fontenoy, maître de la photographie érotique. Mais aussi Martial Lenoir, auteur d'une belle série de photos de danseuses de burlesque. Son livre, le Cabaret des effeuilleuses - publié aux éditions Ragage - est une merveille, rendant hommage en couleur sépia à l'univers des jeunes filles en guêpières et aux seins dissimulés par des franfreluches à pompons.

Ces oeuvres et celles des photographes Maud Chazeau et Edouard de Pazzi, sont présentées 10, rue Pergolèse, dans le 16ème.

mercredi 23 juin 2010

Fête nationale...


Si mon père avait su...
Si mon père avait voulu...
Si mon père avait eu le goût des démarches administratives et des arguties juridiques...
...il aurait sans doute fait les démarches nécessaires pour acquérir la double nationalité franco - luxembourgeoise, ce que pouvait lui permettre la nationalité de sa mère.
Si mon père avait su, aujourd'hui je serais en vacances ! Car aujourd'hui - ce dont je crains quasiment tout le monde se fout - c'est la fête nationale luxembourgeoise.

Vive not' grand'Duc ! Enfin, leur Grand Duc...

Les seins guerriers...


Depuis les Amazones ou Jeanne d'Arc, l'iconographie guerrière assimile la poitrine féminine - même dissimulée sous une cuirasse - à une arme. Cette présence incongrue sur un corps de soldat n'est pas considérée comme une couche protectrice supplémentaire, mais bien comme un danger...

Les seins font la guerre.
Ils sont parfois "en obus", surtout lorsque la fille est elle même un "canon". Dans l'esthétique SM, ou dans l'univers du strip burlesque, comme le démontrait encore un numéro se produisant à la soirée Torture Garden, les seins avec leurs tétons érigés et durcis, sont directement assimilés à des mitraillettes. La BD fétichiste en est pleine. Même le délicat Austin Power doit faire face à des robots femelles aux seins mitrailleurs...

Il fallait s'y attendre, Lady Gaga reprend aujourd'hui à son compte cette idée simpliste, mais esthétiquement parfaite. Et comme elle ne fait rien à moitié, ce sont des armes de destruction massive qui jaillissent de ses nibards, en couverture de Rolling Stone.

dimanche 20 juin 2010

Juliette Dragon...


Pour la fête des pères, la mère de mon enfant m'a offert le cadeau idéal : une soirée de strip-tease burlesque, avec la troupe de l'Ecole des filles de joie de Juliette Dragon à la Bellevilloise.

Il y avait hier Flora la Douce, Jungle Jane, Sylvanie de Lutèce, Eva la Vamp, Archi.Seb, Erick Borelva, Rose de la Touffe, et les élèves de l'école des Filles de Joie: Calamity Gin, Lady Adelaïde Greed, Ela l'Italienne, Absolut Nikita, Stella Spumosa, Elisa, Princesse Jade Belleville, Alexia Z, Elvira de Bord, ...
En invitée vedette, notre puissante prêtresse voodoo: Veritsa Antica !!

Elles étaient toutes ébouriffantes, mais c'était ma fête j'ai donc le droit d'exprimer une préférence pour trois numéros extravagants : Rose la Touffe d'abord, chanteuse et musicienne, interprétant "sur la plage abandonnée" de Brigitte Bardot en s'accompagnant à la contrebasse, posée sur ses genoux ; la sublimissime Juliette Dragon, dans un final magistral - cette femme adore être nue, cela se voit et fait plaisir à voir, elle enflamme les dix dernières minutes du spectacle ; Mais pour ma part j'ai fondu pour mademoiselle Eva la Vamp qui eut la charmante attention de venir frôler mon visage avec sa poitrine recouverte de paillettes d'or...

La fête des pères !

Gérard Clot...


L'écrivain et photographe Gérard Clot est mort discrètement il y a quelques jours, d'une "longue maladie", comme ils disent...

Ses cendres ne seront sans doute pas dispersées dans le Gange à Varanasi, peut-être n'y avait-il jamais songé.

Gérard Clot a su mieux que personne décrire l'Inde, ses tribus oubliées dans "L'Inde avant l'Inde", son âme profonde dans "l'Inde au corps"... Nous avions un projet en commun, un guide à l'usage des voyageurs curieux de tout, dans ce pays qui peut satisfaire toutes les curiosités. J'espérais devenir son ami, je me faisais une joie des conversations que nous allions avoir en écrivant les notices concernant les 1001 temples, lieu de pèlerinage, musées et autres lieux de culte que devait contenir ce guide.

Au revoir cher Gérard, j'attends avec impatience de faire la connaissance de ton prochain avatar.

mardi 15 juin 2010

L'illusionniste



Le film d'animation l'Illusioniste de Sylvain Chomet sort demain.

Dans une biographie de Jacques Tati, le journaliste Jean-Philppe Guérand rappelle que l’annonce de la mise en chantier de ce projet fut la cause d’un étrange événement. Le fils d’une danseuse du Lido ayant fréquenté Tati durant les années 40 affirma être son enfant naturel, reconnaissant dans le scénario le récit de la liaison entre sa mère et celui dont il affirme être le descendant.

Les historiens du cinéma considèrent d’ordinaire que ce scénario – co-écrit par Jean-Claude Carrière – serait semi autobiographique. Sylvain Chomet a donné à son personnage l’inimitable silhouette d’un Hulot passé du design automobile au music-hall…

lundi 14 juin 2010

Gachette of The Mastiff



Ils sont deux, Daetan et Dominique, un duo électro, comme dans les années 80 - une sorte de réincarnation androgyne des Partenaires Particuliers.

Au début, ça fait peur !

Heureusement Dominique chante et Gaétan tape sur la batterie électronique la plus discrète de l'histoire de la musique. Ils font de la "musaique batârde" - c'est eux qui le disent. Plutôt agréable à la longue, et même dansante, ce qui ne faisait sans doute pas partie du concept initial. Faut les écouter et les voir sur myspace.com/gachetteofthemastiff

C'était dans les caves de l'International, un bar de la rue Moret à Paris. C'est con, t'aurais dû venir !

jeudi 10 juin 2010

Ha les cons...


Un Dico consacré aux Cons !

Quelle perte de temps, les cons n'en méritent pas tant.

Je l'ai pourtant fait, et il va sortir dans quelques jours aux très mystérieuses éditions City - mystérieuses, car après une douzaine de livres publiés chez eux je n'ai toujours pas rencontré leurs deux dirigeants...

Plus qu'aux cons eux mêmes, ce Dico est consacré à ceux qui les ont moqués, fustigés, dénigrés, caricaturés... d'Audiard à Jean Yanne.

Bref, j'ai écrit un livre spirituel en m'attribuant les traits d'esprit de gens bien plus drôles que moi.

Une fois de plus !

mercredi 9 juin 2010

Archi-BD


"C'est plus le sentiment urbain, le fait métropolitain que nous avons voulu capter dans cette expo que l'influence de l'architecture dans la BD et inversement», explique Francis Rambert, directeur de l'Institut français d'architecture.

Soit !
L'exposition présentée à la Cité de l'architecture de Chaillot remplit effectivement son contrat. Mais plus que le discours sur la représentation des phénomènes urbains, assez rapidement énoncé, on en retiendra tout simplement des dessins... Comme toutes les belles expos de BD celle-ci a le mérite de présenter quelques planches originales particulièrement émouvantes : une planche de la Marque jaune, une autre de l'Etoile mystérieuse, une planche de la Rubrique à Brac, une de Gaston Lagaffe... Sans oublier quelques dessins originaux de Comics ou de Manga.

Ce sera donc le rendez-vous des fétichistes du crobard. A Paris, à la différence de Bruxelles, il est rare de voir des incunables de la BD.

Pourtant le trésor de cette exposition se situe aux confins de l'histoire de la BD, de l'architecture et du cinéma : un dessin représentant Monsieur Hulot, sur son solex, dans un paysage de banlieue bruxelloise dominé par l'Atomium, la rencontre entre les univers de la BD franco-belge, de Mon Oncle et la modernité symbolisée par l'exposition universelle de 1957.

dimanche 6 juin 2010

Torture Garden


La soirée Torture Garden… le plus bel événement fétichiste de l’année selon les adeptes ! J’y suis allé hier, tentant à nouveau de guérir ma demi-cécité en voyant de très belles filles bien peu habillées.

Elles étaient effectivement au rendez-vous, avant d’être un spectacle et un événement culturel pour la communauté des hommes et des femmes en noir, la T.G. comme ils disent, est un fantastique défilé de mode. Tous les plus beaux et les plus extravagants des costumes en cuir ou en latex étaient présentés hier, parfois mis en valeur par les corps superbes et dénudées des mannequins d’un soir.

Je me sentais petit avec mon pantalon en cuir et mes badges à l’effigie de Lénine.

samedi 5 juin 2010

Fassianos...


La Grèce d'Alekos Fassianos est visible dans une ruelle du Marais.

"Alecos FASSIANOS est né à Athènes en 1935. Il étudie à l’École des Beaux-Arts d’Athènes de 1956 à 1960, avec Yannis Moralis, avant de venir à Paris s’installer de 1960 à 1963, pour y étudier notamment la lithographie à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il y rencontre artistes et écrivains qui vont marquer l’époque. Louis Aragon commente ses œuvres..."

Et c'est Aragon qui nous accueille avec un texte lithograpjié, illustré par le peintre... Un livre produit par Hamid Fouladvind, notre "ami de plage"..

du 4 juin au 31 juillet 2010

Galerie Pierre-Alain Challier "

8 rue Debelleyme - 75003 Paris

Tél. : 01 49 96 63 00

Tabou... Totem et I-Pad


Il y a des semaines comme ça.
Vendredi soir, j'avais rendez-vous dans une villa de Montreuil, un loft dissimulé au fond d'une cour et d'un jardin. Il y avait là la fine fleur de la BD pornographique, de la photographie fétichiste et quelques femmes assez rapidement dénudées...
Etrange soirée littéraire où les nouveaux auteurs - dont quelques amis - sont entourés de spécialistes du bondage ou de la fessée.
J'ai de gros problèmes de vue depuis un jour ou deux, quel dommage, je n'ai sans doute pas suffisament profité du spectacle.
Mais une fois de plus c'est l'absurdité de certaines situations qui me saute aux yeux : alors que des nymphettes exhibaient leurs poitrines à deux pas de nous, un groupe d'hommes, des photographes, se réunit pour parler de ses problèmes de sécu avec la Maison des artistes, jusqu'à ce que... jusqu'à ce que l'un d'entre eux exhibe son I-pad, sous prétexte de montrer quelques photos.
Soudain les files n'existent plus, il n'y en a plus que pour la tablette...

Too much Pussy...


Combien de garçon y avaiit-il dans la salle ?
Nous devions être uen petite dizaine, entourés des 150 lesbiennes les plus belles - et ce soir là les plus excitées de Paris.

Il y avait de quoi : le road movie Too mush Pussy est un pur chef-d'oeuvre, convulsif comme la beauté, érotique évidemment, quelque fois drôle, et singulièrement délirant.
Avis aux ethnologues et aux archéologues du XXX° siècle. Le film comporte une scène effarante, l'un des sketchs des spectacles donnés par les 7 performeuses.
La cinéaste Emilie Jouvet filme la danseuse Mad Kate sur un comptoir de bar. Elle est quasiment nue, elle vient d'arracher sa combinaison de cuir ou de latex rouge, et elle pleure...
Elle pleure sur nos misères des années 2010 : personne ne la twitée, personne n'a enrichi son profil facebook, personne n'a songé à fixer cet instant pour l'éternité avec son portable.
Et ce sketch de fille à poil en raconte soudain beaucoup plus sur nos vies trop remplies d'ersatz de communicaton et de convivialité pour ne pas être vides...

jeudi 15 avril 2010

Pépita, la suite...


... la revue disparut et les aventures de Pépita s'interrompirent. Il fallait rûdement balaise pour être associé à un échec conjoint des sociétés Hachette et Dysney - je l'ai fait !

Pépita ne connut donc que deux aventures publiées, d'autres furent écrites et perdues depuis.

Pépita ride again...


Ce n'est une nouvelle qui ne regarde que moi, mais je viens de retrouver Pépita ! Un personnage vous échappe parfois. Cette petite fille devait être l'héroïne d'une série de nouvelles ayant pour cadre une station de radio FM installée à Ménilmontant... Et puis la revue disparut.

lundi 12 avril 2010

Rose, Fantômas au féminin...


Il faut aller découvrir l'étonnante exposition de photos de Bettina Rheins à la Bibliothèque nationale de la rue Richelieu, Rose c'est Paris.

L'ombre de Fantômas et des Vampires de Louis Feuillade plane sur Paris, un Paris de roman photo surréaliste visitant la chambre des mirages d'un hôtel coquin du 9ème arrondissement et une soirée fétichiste dans un loft, croisant un Dîner sur l'herbe reconstitué dans les jardins du Moulin de la Galette et une Vénus de Milo exhibant un sein replet dans le métro,LHOOQ et un peu aux nichons...

Mais aussi la star asiatique Michèle Yeoh jouant du sabre, une reproduction ébouriffante de "Etant donnés" l'installation de Marcel Duchamp, dont on retrouve sa "mariée mise à nue par ses célibataires, même", "pour de vrai".Sans oublier Marcel lui même - son double ! - jouant aux échec avec une femme nue, comme dans la vraie vie...

Bref cette exposition, ce livre, ce film rassemblent tout ce que nous aimons, Paris et ses mystères, les plus belles femmes du monde - dont la délicieuse Helena Noguera, et des chauve-souris en plastique.

mercredi 7 avril 2010

Street...


Pourquoi montrer ce graf ?

Parce-que je le vois tous les jours au mur de mon salon. Je l'aime, c'est un bout de rue que j'ai accroché au dessus du canapé après l'avoir acheté sur E-bay à un artiste anonyme.
Voilà l'un de nos futurs possibles, pas trop gai : l'ambiance urbaine à la maison, juste pour ne plus avoir à sortir dans la vraie ville. J'ai déjà une plaque de rue, des panneaux divers, pour moi ça commence...

mardi 6 avril 2010

Les Quatre...


Quand Jacques Tati devient un sujet de conversation...

Ce jour là,dimanche 4 avril, quatre personnages étaient réunis dans la salle du café du Guesclin,à Sainte-Sévère-sur-Indre,sur les lieux mêmes du tournage de Jour de fête. "Votre serviteur" - comme ils disent -, l'ancien collaborateur de Tati Pierdel, Stéphane Goudet auteur de livres sur Playtime et sur Tati et Gérard Coulon, archéologue féru de cinéma, bavardèrent de choses et d'autres, et particulièrement de l'étonnante manie de Jacques Tati de retourner parfois longtemps plus tard des séquences de ces films, souvent dépouvues d'intéret, mais aussi de sa fille Sophie, à qui les habitants de Sainte Sévère vouaient une affection sans borne, des surprenantes exigences du cinéaste à l'égard de ses figurants, à qui il demandait de porter des vêtements usagés...

Cette "conversation" était organisée par la Maison de jour de fête.

Pierdel, le magicien de Jour de fête...


Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre un magicien, je viens d'avoir cette chance en croisant André Pierdel à Sainte Sévère sur Indre, "dans le cadre", comme on dit, d'une journée de débats consacrés aux lieux de tournage.

Et, dans le décor du tournage de Jour de fête, Pierdel en avait des choses à dire sur le sujet... Lui qui a débuté au cinéma précisément en créant les trucages du premier film de Jacques Tati, avec lequel il avait sympathisé en lui faisant quelques tours de magie. Depuis, pendant quarante ans, Pierdel a été l'un des spécialistes français des effets spéciaux, bidouillant des explosions, dea rafales de mitrailleuse, des accidents d'avion, et même le gâteau fumant du Père Noël est une ordure...Tout cela sans abandonner la magie.

Pourtant c'est pour un tout autre exploit que Pierdel fut un temps célèbre. C'est lui qui le premier a réussi à démontrer que les mystérieux "crop circles", ces dessins exécuté dans les champs de blé, étaient l'oeuvre de mystificateurs. Comment ? Mais par un petit tour de magie comme il en a le secret.

Aussi son autobiographie s'appelle "le petit magicien vert".

lundi 1 mars 2010

Flammes & fumée…


Cela paraît inouï aujourd'hui ! Mais mon père m'a pendant des années donné à lire une revue consacrée exclusivement à l'exaltation du tabac !

Flammes et fumée était un magazine culturel, édité par un groupe de joyeux érudits membres du personnel de la Régie Française des Tabacs puis de la Société d'Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes.

Evidemment chaque numéro faisait la promotion des nouveaux produits de la SEITA, les nouvelles marques de cigarettes apparues durant ses années – 50, 60 et 70… - les Françaises, les Fontenoy, les Royales...

Mais cette revue magnifique offrait surtout une incroyable documentation sur l'histoire du tabac et de sa consommation au travers des siècles des continents. Les rustres des mouvements anti-tabac (je rappelle que je suis non-fumeur !) comploteraient pour son interdiction, tant l'image des cigarettes ou de la pipe, vue par les peintres, la publicité et les objets de la vie quotidienne des fumeurs, était enjôleuse. Je me souviens en particulier de numéros illustrés par des images d'Epinal ou des photos d'objets en faïence, mais aussi d'article sur le tabac et la littérature de colportage d'une grande qualité historique.

Amis chineurs, si vous croisez sur l'étal d'un brocanteur quelques vieux numéros de Flammes et fumée, emparez-vous-en, en particulier des numéros des années 70, qui constituent aujourd'hui une véritable encyclopédie de la tabagie… Cette pratique désormais honteuse et révolue.
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