mardi 29 juin 2010

Fiona, va torcher les gosses !...


La série Shrek finit assez mal.

Le géant vert, totalement désespéré par sa petite vie étriquée de père de famille nombreuse, fait sa crise de la quarantaine en décidant de tout plaquer et d'aller retrouver des plaisirs simples : faire peur aux gens, hurler, boire des cocktails à l'oeil, se vautrer dans la boue... ce qui l'entraine dans un monde parallèle où sa compagne Fiona est devenue une bombasse en mini-jupe de peau de bêtes, icone sexy jouant de la hache et du coup de pied dans les rotules... une sorte de Xena princesse guerrière, dont elle emprunte le costume, mais petite et verte.

A la place de Shrek on n'aurait pas hésité une seconde entre la pénible princesse mère de famille pontifiante et cette Angelina Jolie des marais, meneuse d'hommes, volontiers vulgaire, mais néanmoins attendrissante...

Et puis non, les scénaristes on gaché cette bonne idée, Shrek retourne à la vie familialle et Fiona à ses casserolles.

On n'en demandait pas beaucoup, juste un insert montrant qu'elle avait adopté par la suite la mini jupe en peau de bêtes et le décolleté ravageur qui lui allaient si bien...

samedi 26 juin 2010

Les petits marins de la Gay Pride...


Les petits marins de la Gay Pride on des amies peu farouches.
Le défilé annuel de la fierté lesbienne, gay, bi et trans, a changé de nature - sur le plan esthétique - avec la présence massive des jeunes homosexuelles parisiennes, une génération de filles sympathiques et délurées.

En quelques éditions de la Pride, elles ont imposé leur "dress code" ; le soutif en guise de seul "petit haut", voire les seins nus lorsqu'elles dansent sur les chars, et parfois cette petite croix de scotch emprunté à l'univers fétichiste.

L'exhibition du sein, depuis la Liberté guidant le peuple, jusqu'à Janet Jackson, reste encore et toujours un signe de défi.

Le parti libertin et quelques libertines...


On ne s'ennuie jamais à la Gay Pride. On s'instruit aussi...

On y découvre l'existence de sections gay à la RATP ou dans la police, la manière de marcher en talons aiguilles quand on mesure un mètre quatre-vingt et qu'on porte la barbe, l'utilisation raisonnable du scotch rouge en guise de soutif (voir ci-dessus) et même l'existence d'un étonnant parti politique, le parti Libertin.

Leur site parti-libertin.com explique :"EEn recréant en 2009 le Parti Libertin, les libre-penseurs français entendent commémorer à leur manière le 500ème anniversaire de la naissance de Jean Calvin (1509-1564) et faire oeuvre de mémoire en rappelant les crimes du théocrate protestant contre les libertins et rappeler que le combat pour la laïcité est toujours d'une brûlante actualité."
Ce serait un parti de gauche.

L'ex blog d'une grosse...


La dessinatrice Gally, auteur de l'album "Mon gras", tenait naguère un blog qui me mettait en joie.
Le blog d'une grosse. Il en reste une image, parodie d'une célèbre couverture de Elle.

vendredi 25 juin 2010

Les effeuilleuses...


Les soirées de la librairie de la Musardine permettent régulièrement de faire des rencontres. des maîtresses SM, des personnalités de la nuit, des écrivains sulfureux, des animatrices télé délurées, des stars en tous genres, de Jean-Marc Barr à Virginie Despentes, des modèles nus, des stars du X, l'équipe de Siné Hebdo, des dessinateurs de BD, etc.

Hier, à l'occasion de la sortie des Cahiers de vacances érotiques, ce sont pourtant les photographes qui firent frissonner les habitués des vernissages. Il y avait là Frédéric Fontenoy, maître de la photographie érotique. Mais aussi Martial Lenoir, auteur d'une belle série de photos de danseuses de burlesque. Son livre, le Cabaret des effeuilleuses - publié aux éditions Ragage - est une merveille, rendant hommage en couleur sépia à l'univers des jeunes filles en guêpières et aux seins dissimulés par des franfreluches à pompons.

Ces oeuvres et celles des photographes Maud Chazeau et Edouard de Pazzi, sont présentées 10, rue Pergolèse, dans le 16ème.

mercredi 23 juin 2010

Fête nationale...


Si mon père avait su...
Si mon père avait voulu...
Si mon père avait eu le goût des démarches administratives et des arguties juridiques...
...il aurait sans doute fait les démarches nécessaires pour acquérir la double nationalité franco - luxembourgeoise, ce que pouvait lui permettre la nationalité de sa mère.
Si mon père avait su, aujourd'hui je serais en vacances ! Car aujourd'hui - ce dont je crains quasiment tout le monde se fout - c'est la fête nationale luxembourgeoise.

Vive not' grand'Duc ! Enfin, leur Grand Duc...

Les seins guerriers...


Depuis les Amazones ou Jeanne d'Arc, l'iconographie guerrière assimile la poitrine féminine - même dissimulée sous une cuirasse - à une arme. Cette présence incongrue sur un corps de soldat n'est pas considérée comme une couche protectrice supplémentaire, mais bien comme un danger...

Les seins font la guerre.
Ils sont parfois "en obus", surtout lorsque la fille est elle même un "canon". Dans l'esthétique SM, ou dans l'univers du strip burlesque, comme le démontrait encore un numéro se produisant à la soirée Torture Garden, les seins avec leurs tétons érigés et durcis, sont directement assimilés à des mitraillettes. La BD fétichiste en est pleine. Même le délicat Austin Power doit faire face à des robots femelles aux seins mitrailleurs...

Il fallait s'y attendre, Lady Gaga reprend aujourd'hui à son compte cette idée simpliste, mais esthétiquement parfaite. Et comme elle ne fait rien à moitié, ce sont des armes de destruction massive qui jaillissent de ses nibards, en couverture de Rolling Stone.

dimanche 20 juin 2010

Juliette Dragon...


Pour la fête des pères, la mère de mon enfant m'a offert le cadeau idéal : une soirée de strip-tease burlesque, avec la troupe de l'Ecole des filles de joie de Juliette Dragon à la Bellevilloise.

Il y avait hier Flora la Douce, Jungle Jane, Sylvanie de Lutèce, Eva la Vamp, Archi.Seb, Erick Borelva, Rose de la Touffe, et les élèves de l'école des Filles de Joie: Calamity Gin, Lady Adelaïde Greed, Ela l'Italienne, Absolut Nikita, Stella Spumosa, Elisa, Princesse Jade Belleville, Alexia Z, Elvira de Bord, ...
En invitée vedette, notre puissante prêtresse voodoo: Veritsa Antica !!

Elles étaient toutes ébouriffantes, mais c'était ma fête j'ai donc le droit d'exprimer une préférence pour trois numéros extravagants : Rose la Touffe d'abord, chanteuse et musicienne, interprétant "sur la plage abandonnée" de Brigitte Bardot en s'accompagnant à la contrebasse, posée sur ses genoux ; la sublimissime Juliette Dragon, dans un final magistral - cette femme adore être nue, cela se voit et fait plaisir à voir, elle enflamme les dix dernières minutes du spectacle ; Mais pour ma part j'ai fondu pour mademoiselle Eva la Vamp qui eut la charmante attention de venir frôler mon visage avec sa poitrine recouverte de paillettes d'or...

La fête des pères !

Gérard Clot...


L'écrivain et photographe Gérard Clot est mort discrètement il y a quelques jours, d'une "longue maladie", comme ils disent...

Ses cendres ne seront sans doute pas dispersées dans le Gange à Varanasi, peut-être n'y avait-il jamais songé.

Gérard Clot a su mieux que personne décrire l'Inde, ses tribus oubliées dans "L'Inde avant l'Inde", son âme profonde dans "l'Inde au corps"... Nous avions un projet en commun, un guide à l'usage des voyageurs curieux de tout, dans ce pays qui peut satisfaire toutes les curiosités. J'espérais devenir son ami, je me faisais une joie des conversations que nous allions avoir en écrivant les notices concernant les 1001 temples, lieu de pèlerinage, musées et autres lieux de culte que devait contenir ce guide.

Au revoir cher Gérard, j'attends avec impatience de faire la connaissance de ton prochain avatar.

mardi 15 juin 2010

L'illusionniste



Le film d'animation l'Illusioniste de Sylvain Chomet sort demain.

Dans une biographie de Jacques Tati, le journaliste Jean-Philppe Guérand rappelle que l’annonce de la mise en chantier de ce projet fut la cause d’un étrange événement. Le fils d’une danseuse du Lido ayant fréquenté Tati durant les années 40 affirma être son enfant naturel, reconnaissant dans le scénario le récit de la liaison entre sa mère et celui dont il affirme être le descendant.

Les historiens du cinéma considèrent d’ordinaire que ce scénario – co-écrit par Jean-Claude Carrière – serait semi autobiographique. Sylvain Chomet a donné à son personnage l’inimitable silhouette d’un Hulot passé du design automobile au music-hall…

lundi 14 juin 2010

Gachette of The Mastiff



Ils sont deux, Daetan et Dominique, un duo électro, comme dans les années 80 - une sorte de réincarnation androgyne des Partenaires Particuliers.

Au début, ça fait peur !

Heureusement Dominique chante et Gaétan tape sur la batterie électronique la plus discrète de l'histoire de la musique. Ils font de la "musaique batârde" - c'est eux qui le disent. Plutôt agréable à la longue, et même dansante, ce qui ne faisait sans doute pas partie du concept initial. Faut les écouter et les voir sur myspace.com/gachetteofthemastiff

C'était dans les caves de l'International, un bar de la rue Moret à Paris. C'est con, t'aurais dû venir !

jeudi 10 juin 2010

Ha les cons...


Un Dico consacré aux Cons !

Quelle perte de temps, les cons n'en méritent pas tant.

Je l'ai pourtant fait, et il va sortir dans quelques jours aux très mystérieuses éditions City - mystérieuses, car après une douzaine de livres publiés chez eux je n'ai toujours pas rencontré leurs deux dirigeants...

Plus qu'aux cons eux mêmes, ce Dico est consacré à ceux qui les ont moqués, fustigés, dénigrés, caricaturés... d'Audiard à Jean Yanne.

Bref, j'ai écrit un livre spirituel en m'attribuant les traits d'esprit de gens bien plus drôles que moi.

Une fois de plus !

mercredi 9 juin 2010

Archi-BD


"C'est plus le sentiment urbain, le fait métropolitain que nous avons voulu capter dans cette expo que l'influence de l'architecture dans la BD et inversement», explique Francis Rambert, directeur de l'Institut français d'architecture.

Soit !
L'exposition présentée à la Cité de l'architecture de Chaillot remplit effectivement son contrat. Mais plus que le discours sur la représentation des phénomènes urbains, assez rapidement énoncé, on en retiendra tout simplement des dessins... Comme toutes les belles expos de BD celle-ci a le mérite de présenter quelques planches originales particulièrement émouvantes : une planche de la Marque jaune, une autre de l'Etoile mystérieuse, une planche de la Rubrique à Brac, une de Gaston Lagaffe... Sans oublier quelques dessins originaux de Comics ou de Manga.

Ce sera donc le rendez-vous des fétichistes du crobard. A Paris, à la différence de Bruxelles, il est rare de voir des incunables de la BD.

Pourtant le trésor de cette exposition se situe aux confins de l'histoire de la BD, de l'architecture et du cinéma : un dessin représentant Monsieur Hulot, sur son solex, dans un paysage de banlieue bruxelloise dominé par l'Atomium, la rencontre entre les univers de la BD franco-belge, de Mon Oncle et la modernité symbolisée par l'exposition universelle de 1957.

dimanche 6 juin 2010

Torture Garden


La soirée Torture Garden… le plus bel événement fétichiste de l’année selon les adeptes ! J’y suis allé hier, tentant à nouveau de guérir ma demi-cécité en voyant de très belles filles bien peu habillées.

Elles étaient effectivement au rendez-vous, avant d’être un spectacle et un événement culturel pour la communauté des hommes et des femmes en noir, la T.G. comme ils disent, est un fantastique défilé de mode. Tous les plus beaux et les plus extravagants des costumes en cuir ou en latex étaient présentés hier, parfois mis en valeur par les corps superbes et dénudées des mannequins d’un soir.

Je me sentais petit avec mon pantalon en cuir et mes badges à l’effigie de Lénine.

samedi 5 juin 2010

Fassianos...


La Grèce d'Alekos Fassianos est visible dans une ruelle du Marais.

"Alecos FASSIANOS est né à Athènes en 1935. Il étudie à l’École des Beaux-Arts d’Athènes de 1956 à 1960, avec Yannis Moralis, avant de venir à Paris s’installer de 1960 à 1963, pour y étudier notamment la lithographie à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il y rencontre artistes et écrivains qui vont marquer l’époque. Louis Aragon commente ses œuvres..."

Et c'est Aragon qui nous accueille avec un texte lithograpjié, illustré par le peintre... Un livre produit par Hamid Fouladvind, notre "ami de plage"..

du 4 juin au 31 juillet 2010

Galerie Pierre-Alain Challier "

8 rue Debelleyme - 75003 Paris

Tél. : 01 49 96 63 00

Tabou... Totem et I-Pad


Il y a des semaines comme ça.
Vendredi soir, j'avais rendez-vous dans une villa de Montreuil, un loft dissimulé au fond d'une cour et d'un jardin. Il y avait là la fine fleur de la BD pornographique, de la photographie fétichiste et quelques femmes assez rapidement dénudées...
Etrange soirée littéraire où les nouveaux auteurs - dont quelques amis - sont entourés de spécialistes du bondage ou de la fessée.
J'ai de gros problèmes de vue depuis un jour ou deux, quel dommage, je n'ai sans doute pas suffisament profité du spectacle.
Mais une fois de plus c'est l'absurdité de certaines situations qui me saute aux yeux : alors que des nymphettes exhibaient leurs poitrines à deux pas de nous, un groupe d'hommes, des photographes, se réunit pour parler de ses problèmes de sécu avec la Maison des artistes, jusqu'à ce que... jusqu'à ce que l'un d'entre eux exhibe son I-pad, sous prétexte de montrer quelques photos.
Soudain les files n'existent plus, il n'y en a plus que pour la tablette...

Too much Pussy...


Combien de garçon y avaiit-il dans la salle ?
Nous devions être uen petite dizaine, entourés des 150 lesbiennes les plus belles - et ce soir là les plus excitées de Paris.

Il y avait de quoi : le road movie Too mush Pussy est un pur chef-d'oeuvre, convulsif comme la beauté, érotique évidemment, quelque fois drôle, et singulièrement délirant.
Avis aux ethnologues et aux archéologues du XXX° siècle. Le film comporte une scène effarante, l'un des sketchs des spectacles donnés par les 7 performeuses.
La cinéaste Emilie Jouvet filme la danseuse Mad Kate sur un comptoir de bar. Elle est quasiment nue, elle vient d'arracher sa combinaison de cuir ou de latex rouge, et elle pleure...
Elle pleure sur nos misères des années 2010 : personne ne la twitée, personne n'a enrichi son profil facebook, personne n'a songé à fixer cet instant pour l'éternité avec son portable.
Et ce sketch de fille à poil en raconte soudain beaucoup plus sur nos vies trop remplies d'ersatz de communicaton et de convivialité pour ne pas être vides...