jeudi 22 décembre 2011

Comment lutter contre le réchauffement climatique...


... en adaptant par avance sa tenue à la température.
Cette année encore les femmes ont utilisé la nudité comme mode de protestation, d'Ukraine en Afrique, contre DSK, la prostitution, le sexisme, la violence faite aux femmes, la corrida ou le port de la fourrure.

jeudi 15 décembre 2011

L'insulte du jour : "Bachi-Bouzouk"



"Un Bachi-Bouzouk, littéralement «tête cassée», était un mercenaire employé par l'armée ottomane. Ces cavaliers redoutables avaient une solide réputation d’insubordination et de violence (voir illustration : "enlèvement par un Bachi-Bouzouk"). En 1905, un tract signé Joseph Staline en personne, dénonçait les exactions de ces soudards : « Il est temps de venger nos glorieux camarades, sauvagement assassinés par les bachi-bouzouks du tsar à Iaroslav, à Dombrowa, à Riga, à Pétersbourg, à Moscou, à Batoum, à Tiflis, à Zlatooust, à Tikhoretskaïa, à Mikhaïlov, à Kichinev, à Gomel, à Iakoutsk, en Gourie, à Bakou et ailleurs ! »
Dominique Lagorgette, chercheuse en linguistique au Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés, à Chambéry (Savoie) - spécialiste de l'étude des insultes ! - a un jour déclaré. «Dire une insulte, ce n'est pas forcément insulter. Et insulter, ce n'est pas forcément dire une insulte.» «Bachi-bouzouk», par exemple, signifie à l'origine «soldat irrégulier de l'ancienne armée ottomane» et n'a donc rien d'une insulte. Mais il le devient dans la bouche du Capitaine Haddock, pour le bonheur des tintinophiles…. »
C’est donc bel et bien une injure ! Le Capitaine Haddock en use et abuse dans le Secret de la Licorne, le Crabe aux pinces d’or, les Sept boules de cristal, et on en passe. Il s’en sert particulièrement pour vitupérer contre son Sherpas dans Tintin au Tibet."

L'insulte du jour... "Jean Foutre" !


Je vais me remettre à l'écriture d'un dictionnaire d'injures...
Voyons l'insulte du jour : Jean Foutre !
Un Jean Foutre est parfaitement indigne de confiance. Le Général de Lassale aurait dit : "Un dragon qui n'est pas mort à trente ans est un jean foutre ". Le pauvre est mort à Wagram en 1809 à 32 ans. Dégonflé ! L’expression appartient à une famille de jurons du XVII° siècle qui associait le prénom Jean, symbolisant « monsieur tout le monde » à un vice ou une attitude quelconque. Brassens les a évidemment chantés dans le Pont des arts :
« Les jean-foutre et les gens probes.
Médisent du vent furibond.
Qui rebrousse les bois,.
Détrousse les toits.
Retrousse’ les robes… »
Mais ne quittons pas les Jean-Foutre sans citer une réplique du film Fantômas se déchaîne, lorsqu’un ministre vient tancer ce pauvre commissaire Juve (Louis de Funès) en lui jetant à la figure : « Je vous fais chevalier dans l'ordre des Jean-Foutre. »
Mais l’insulte appartient aussi à la grande histoire de France puisque c’est de Jean-Foutre que le roi Louis XVIII traita un jour l’écrivain Alphonse de Chateaubriand. La classe !

Edith Piaf, vie de légende...


Une des belles histoires contenues dans le livre offet par Télé-Star.
"...Il manque un miracle à la légende.
L’une des filles du bordel voue une dévotion particulière à Thérèse Martin, la petite Sainte-Thérèse de Lisieux. « Avec sa pluie de roses, la petite carmélite, pourquoi elle ferait pas un miracle pour notre petite à nous ? » La petite religieuse, décédée en 1897 n’est pas encore canonisée par l’Eglise mais le succès de son livre Histoire d’une âme attire déjà des pèlerins en grand nombre, venant se recueillir sur sa tombe. Et puis des généalogistes ont découvert depuis qu’Edith et Thérèse Martin sont des cousines très très éloignées, cela devient quasiment une affaire de famille. Le 19 août 1921, toutes les filles de la maison, encadrées par des clients et Madame Marie accompagnent la petite Edith à Lisieux. Le miracle n’a pas lieu, pas tout de suite… Mais quelques jours plus tard, Edith recouvre peu à peu la vue, le premier objet qu’elle aurait découvert étant le clavier du piano du salon.
Depuis, des historiens ont reconstitué l’aventure, moins spectaculaire, et tout aussi émouvante. Edith, réellement aveuglée, aurait été soignée pendant six mois avec l’obligation de porter un bandeau noir sur les yeux. Elle aurait recouvré la vue à la fin du traitement, « miracle » dont les filles de la maison seraient aller remercier Sainte-Thérèse dans une procession rappelant la nouvelle de Maupassant La Maison Tellier."
Avouez que !

jeudi 8 décembre 2011

Dalida au pays des yogis


En 1969, Dalida fait la connaissance d’un réalisateur de documentaires et écrivain, Arnaud Desjardins, auteur de l’un de ses livres de chevet les Chemins de la sagesse. C’est l’un des ouvrages ayant fait découvrir le bouddhisme tibétain au public européen, tout comme son premier film, Ashrams, qui ouvrait pour la première fois les portes de ces lieux. Rares étaient alors les français ayant été en contact direct avec cet univers. La vague hippie n’avait pas encore déferlé sur la route des Indes. Dalida rencontre l’écrivain lors d’une séance de dédicace de son livre, puis l’invite à dîner. Son enseignement la rassérène, lui donne une confiance nouvelle en son avenir, et peu à peu ce nouveau maître à penser commence à la séduire. Arnaud Desjardins est marié, cette aventure le bouleverse, au point de lui faire abandonner son enseignement.
Il décide Dalida à l’accompagner en Inde pour qu’elle rencontre son Gourou, Swami Prajnanpad. La chanteuse tombe sous le charme de cet homme simple, qui sait voir en elle… Il comprend son désir de « se connaître », de se retirer de la vie publique, mais lui affirme qu’elle est belle et bien une chanteuse, que c’est la voie dans laquelle elle doit persévérer… Dalida reviendra le voir, dans ce village éloigné du Bengale, partageant la vie simple des autres occupants de l’ashram de Channa.
(Extraits de Dalida vie de légende, un de mes livres vendu en suppélement de Télé-Star...)

samedi 3 décembre 2011

Comment on devient un grand chanteur français...


"Un soir de novembre 1921, Giovanni (le père de Montand) est violemment agressé par trois hommes qui le rouent de coups. Ce sont ses anciens amis, des habitants du village ralliés à Mussolini, et pire encore, des hommes à la solde de son beau-frère, responsable local des sinistres chemises noires. Une première tentative d’intimidation n’ayant pas suffi, quelques jours plus tard Giovanni est réveillé par une étrange lueur qui éclaire la nuit sombre : son atelier brûle ! Dans les décombre, le père Livi découvre une inscription « A morte communisti », « A mort les communistes ! ». Sa vie est désormais en danger, comme celles de milliers d’autres militants socialistes ou simplement démocrates. Les chemises noires de Mussolini n’hésitent plus à assassiner leurs opposants. La Toscane est le théâtre de drames épouvantables, d’enlèvements, d’incendies criminels et d’exécutions sommaires… Le « jeu » favori des fascistes consiste à humilier leurs victimes en leur faisant boire de force de l’huile de ricin, parfois mêlée d’essence, jusqu’à ce qu’ils en meurent s’il le faut. Une dernière fois les chemises noires menacent Giovanni, il doit abdiquer ses convictions socialistes et rejoindre les rangs des milices de Mussolini, sinon !
Il faut fuir !
Une nuit d’hiver 1924, Giovanni quitte sa famille, il part en Amérique ! Il aurait franchi clandestinement la frontière française, sans doute en ayant recours aux services d’un passeur, à moins qu’il ne se soit débrouillé seul pour traverser la montagne, les versions divergent… Toujours est-il que le 2 février 1924, il arrive à Marseille, comme l’atteste quelques mots écrits de sa main sur la page de garde d’un livre de Torquato Tasso qu’il a emmené dans on maigre baluchon. Quelques semaines plus tard, en mai 1924, Beppina et ses trois enfants, Lydia, Julien et Ivo (le futur Yves Montand)le rejoignent."

Comment on devient un grand chanteur


"Un soir de novembre 1921, Giovanni (le père de Montand) est violemment agressé par trois hommes qui le rouent de coups. Ce sont ses anciens amis, des habitants du village ralliés à Mussolini, et pire encore, des hommes à la solde de son beau-frère, responsable local des sinistres chemises noires. Une première tentative d’intimidation n’ayant pas suffi, quelques jours plus tard Giovanni est réveillé par une étrange lueur qui éclaire la nuit sombre : son atelier brûle ! Dans les décombre, le père Livi découvre une inscription « A morte communisti », « A mort les communistes ! ». Sa vie est désormais en danger, comme celles de milliers d’autres militants socialistes ou simplement démocrates. Les chemises noires de Mussolini n’hésitent plus à assassiner leurs opposants. La Toscane est le théâtre de drames épouvantables, d’enlèvements, d’incendies criminels et d’exécutions sommaires… Le « jeu » favori des fascistes consiste à humilier leurs victimes en leur faisant boire de force de l’huile de ricin, parfois mêlée d’essence, jusqu’à ce qu’ils en meurent s’il le faut. Une dernière fois les chemises noires menacent Giovanni, il doit abdiquer ses convictions socialistes et rejoindre les rangs des milices de Mussolini, sinon !
Il faut fuir !
Une nuit d’hiver 1924, Giovanni quitte sa famille, il part en Amérique ! Il aurait franchi clandestinement la frontière française, sans doute en ayant recours aux services d’un passeur, à moins qu’il ne se soit débrouillé seul pour traverser la montagne, les versions divergent… Toujours est-il que le 2 février 1924, il arrive à Marseille, comme l’atteste quelques mots écrits de sa main sur la page de garde d’un livre de Torquato Tasso qu’il a emmené dans on maigre baluchon. Quelques semaines plus tard, en mai 1924, Beppina et ses trois enfants, Lydia, Julien et Ivo (le futur Yves Montand)le rejoignent."