jeudi 29 octobre 2009

La jeunesse de Koufonissi


... Nous sommes dans notre île, presque en fraude, seuls touristes dans un village à nouveau apaisé dont les travaux de construction des chambres et des bars destinés au prochain été viennent à peine troubler la torpeur.

La plage d'Italida est déserte, comme on ne l'a jamais plus revue depuis notre première promenade en 1994.

Nous avons assisté à la célébration de la "Journée du Non", hier 28 octobre. Cela se passait dans la cour de l'école devant le monument aux morts. Les vedettes de la célébration était les enfants du gymnasium, une cinquantaine tout au plus. Ils déposent une gerbe de laurier devant le monument, au même titre que le maire ou le policier... Ils défilent bien sagement dans la ruelle qui monte vers l'aéroport, on les applaudit, c'est charmant.

Mais deux ou trois petites choses ne "passeraient pas" en France, comme l'intervention de ce pope hargneux, arrivé en retard en 4x4, qui houspillent le maire et le ploicier qui ne sont pas aux bonnes places pour entendre son discours, ou cette exercice militaire qui achève le défilé des enfants. Le "maitre de cérémonie", pour reprendre une expression d'une enseignante, les fait marcher au pas de gymnastique, petits et grands, filles et garçons.

Omniprésence de l'église, militarisme, les vieilles coutumes ont la vie dure dans les villages reculés de Grèce, et nous avions fini par oublier que notre île est un village...

mercredi 28 octobre 2009

Ferry grec


Un ferry grec est un gros bateau qui transporte des passagers et des véhicules, du continent - généralement Le Pirée - vers les îles, ou d'une île à l'autre. Mais pas uniquement.

A terre, depuis les ports, en particulier ceux des très petites îles, comme celle d'où j'écris, ils ont un tout autre rôle. Evidemment ils amènent des touristes ou des amis, évidemment les camions qui en débarquent transportent les objets ou les matières premières nécessaires à la vie quotidienne...

Mais, surtout, par dessus tout, les ferry sont des attractions. Le passage du Blue Star Ferry, même à 2heures de matin - surtout à deux heures du matin - attire toute la belle jeunesse de l'île qui se chamaille en l'attendant. C'est alors que la terrasse du bar situé face au port se remplit à nouveau, ou que les camionnettes des différentes "rooms to let" de l'île se rangent face à la mer, après de vigoureuses querelles de préséance.

Tout l'été ça se passe ainsi.
Maintenant, ne ce début d'automne dans les Cyclades, l'effervescence n'est pas toutes les nuits au rendez-vous. Les bateaux sont plus rares, régulièrement vides - nous étions cinq dans l'immense jet qui nous a amené ici - et pourtant le passage du Blue Star ou du Scopelitis restent les plus courrues des attractions dans les îles trop tranquilles des petites Cyclades.

samedi 17 octobre 2009

Burlesque


Le retour du strip-tease burlesque est désormais acquis. Dita Von Teese est le fer de lance de ce mouvement palpitant. A Paris, deux troupes ont relancé la mode du strip à l’ancienne, mettant en scène des jeunes femmes n’ayant pas forcément les physiques standardisés des jeunes lianes du Crazy Horse. Les seins ornés de caches pailletés, la taille sanglée dans un corset trop étroit, elles déboulent sur la scène des salles de spectacles de l’est parisien. A vous d’aller les retrouver !

L'école des Filles de Joie de Juliette Dragon
www.myspace.com/lecabaretdesfillesdejoie
Juliette a investi la Bellevilloise, 19-21, rue Boyer dans le 20e pour y installer son « Ecole des filles de joie ». Il ne s’agit évidemment pas de vous initier à l’art de l’amour tarifé, mais de cours de danse que l’on termine quasiment à poil.
La troupe se donne régulièrement en spectacle lors de Revues à l’ancienne, mêlant chanson rétro, musique live et – évidemment – strip-tease burlesque.

Et justement, à partir du 22 octobre, la Bellevilloise accueille un festival de Burlesque...

mercredi 14 octobre 2009

Une autre bird house

De bien belges images...


Je vais faire une émission de radio sur Bel RTL à Bruxelles demain.
Pour m'y préparer, Jo, une copine de classe réfugiée avenue Louise pour d'obscures raisons, me conseille de découvrir quelques recoins secrets de l'oeuvre de Wim Delvoye.

Les amateurs d'art un peu branchés le connaissent avec sa "machine à caca", une installation qui reproduisait le processus de la digestion, d'un bout à l'autre. C'est encore lui qui eut l'idée - amusante il est vrai ! - de tatouer des cochons.

En revanche j'ai découvert grâce à Jo la série des Birdcages, ou la rencontre d'univers qui ne demandaient qu'à se rapprocher, la nuit SM et la protection de la faune...

jeudi 8 octobre 2009

La Paresse sur Radio-Notre-Dame...


Ma première sortie de parisien quasiment autonome sera donc pour radio Notre-Dame, à l'invitation d'Anne Gavini - une spécialiste de l'éducation des familles nombreuses... - pour son émission le Bistrot de la vie.

Le sujet de l'émission : "La Paresse", avec une intervention téléphonique de l'une des auteuses des Paresseuses et de Corinne Meyer, auteuse de Bonjour Paresse. Anne Gavini a le sens du casting chic.

Les invités en studio sont aussi étonnantes et moins prévisibles : une très jeune femme, professeur de géographie et multi mère de famille, charmante, qui décrit l'attitude des paresseux du fond de la classe dans une institution privée du VII° arrondissement.

Et puis il y a "une paresseuse", Anne-Sophie Bourdil, qui se révèle être l'ancienne attachée de presse de la station...

J'ai l'impudence de me lancer dans des références à la Genèse - que je présente comme la seule partie de l'histoire de l'Humanité où la paresse était admise et encouragée. Ce qui me vaut l'intervention d'un auditeur qui me rappelle que le "projet de Dieu" était de nous mettre au monde pour bosser un peu.
J'aurais esayé.

Bonne émission, animatrice talentueuse (belle voix de surcroît !) sur Radio Notre Dame, 100,7 mhz

mercredi 7 octobre 2009

lundi 5 octobre 2009

Tetsuo Kawabe


Juste deux lignes pour saluer le passage à Paris de l'architecte Tetsuo Kawabe, auteur, dernièrement, de la réalisation du show-room Toyota à Tokyo, immense et lumineux.
Enseignant à la Tokai University, il vient en France visiter des cathédrales gothiques. Ses prochains travaux seront-ils inspirés par les splendeurs de Reims, Amiens ou Laon ?