jeudi 25 juin 2020

L'intégrale Louis de Funès, version 2020

La nouvelle version de l'édition de l'Intégrale de Funès, publiée une première fois en 2010, vient de sortir, avec une nouvelle couverture. Elle a connu quelques vicissitudes liées à la crise de la Covid 19.  Sa sortie devait accompagner l'inauguration de l'exposition consacrée à Louis de Funès par la cinémathèque du parc de Bercy début avril 2020. La fermeture des musées en a décidé autrement.
Un parfum de drame accompagna déjà sa remise en forme, le plus gros de mon travail pour préparer la nouvelle édition consista à mettre à jour la nécrologie... Un grand nombre des acteurs ayant accompagné Louis durant sa carrière ayant disparu dans l'intervalle, à commencer par l'immense Michel Galabru.



Mais bizarrement, ce livre faillit me coûter la vie.

Tout commence lorsque mon ami Nicolas Tixier, président de la cinémathèque de Grenoble me proposa de venir présenter un film dans le cadre consacré à l'histoire des représentations de la ville au cinéma.
Contre toute attente, je lui proposais "Monsieur Leguignon lampiste", un film de Maurice Labro qui serait totalement oublié si Louis de Funès n'y faisait pas une brève apparition. J'écrivais : "Louis de Funès interprète ici un voisin irascible, soupçonneux et – disons le – pas bien futé, créant l’un des archétypes qu’il répétera au fil des films de ses années là. Quelques scènes le mettent en présence avec un autre habitant du quartier, interprété par Paul Mercey, le futur curé grimaçant du Gendarme se marie. Quant à Jean Carmet, il porte ici l’uniforme de gardien de la paix.
Monsieur Leguignon lampiste, malgré ses incommensurables défauts devrait être vu et revu, comme un document sur la crise du logement et sur les débuts de jeunes comédiens appelés à de belles carrières." Car ce film un peu bébête décrivait avec justesse la situation des mal-logés vers 1950, encore victimes de la crise de l'après-guerre, alors même que l'Abbé Pierre allait faire son célèbre appel...

J'intervins donc à la cinémathèque de Grenoble, qui décida de rassembler les textes de la série d'interventions présentées lors de son cycle "traversée urbaine" dans un ouvrage édité par Métis Presses en septembre 2015.

Et nous y voila! 
Cet ouvrage fut présenté un funeste soir de novembre 2015 dans une librairie de la rue de Charonne à Paris, en présence de tous les auteurs. La séance commença vers 18 heures, nous l'avons quitté, ma femme et moi aux alentours de 20 heures en remontant la rue... Quelques minutes plus tard des assassins mitraillaient les terrasses à quelques dizaines de mètres du lieu de la soirée. 
Souvenir à jamais terrifiant.

jeudi 18 juin 2020

Insulte et jurons...

La sortie du Dictionnaire des Gros mots, insultes, grossièretés et autres noms d'oiseau, chez Balland en 2012, fut à la fois un grand plaisir -le livre était beau - et une déception, car l'éditeur disparut quelques temps plus tard. Je n'y suis pour rien...

J'ai eu l'immense honneur d'être invité en avril 2013 par la Maison de la Poésie de Namur, pour y prononcer une petite conférence sur l'art d'insulter...  C'était un magnifique numéro de stand-up assis. en voici la trame.

Insultes et jurons

Il parait difficile de passer pour un expert en jurons imaginatifs en Belgique, patrie du capitaine Haddock, capable d’insulter un adversaire en le traitant de « Pacte à quatre ». Il faut bien essayer pourtant, car il est inimaginable qu’une langue puisse se passer de jurons – l’expression de toutes les émotions – et bien peu probable qu’elle puisse se passer d’injures, ce qui ne serait possible que dans un pays où il n’y aurait aucun conflit d’aucune sorte, ni familiaux, ni professionnels, ni politiques…
Il faut donc se résoudre à être grossier. Et pour l’être de manière efficace, en inventant ses propres injures, il faut d’abord connaître comment elles se fabriquent. Dans tous les cas les injures visent à rabaisser celui qui en est le destinataire, par animalisation, par « corporalisation », par « objetisation » et par dépréciation morale.

L’insulte de base est évidemment liée au monde animal : il est bête ! Ha l’animal ! L’injurié est rabaissé au rang de l’animal, exclu de l’humanité. On ne trouve parmi les animaux dont le nom est utilisé dans les injures ni lions, ni aigle, ni jaguar… mais des animaux ridicules ou abjects. Les deux vedettes l’âne et le cochon symbolise depuis la nuit des temps la bêtise pour l’un, la saleté, physique ou morale pour l’autre.
Les oiseaux, les grues, les dindes, les oies blanches, permettent d’insulter des filles en comparant leur attitude à celles que suggèrent les mœurs supposées ou les attitudes des grues – qui debout une patte en l’air – ressemblent à des prostituées attendant le client, les dindes, un peu ridicules, un peu prétentieuses, dodues et se dandinant, les oies évidemment blanches, symbolisent une forme de pureté un peu niaise…
Les poissons, les maquereaux, les harengs désignent des proxénètes, qui au début du siècle dernier portaient les cheveux luisants de cométiques, ce qui poussa à les comparer aux écailles des poissons consommés par le plus grand nombre. 
Les animaux de petites tailles, se déplaçant en grands nombres ont été à la base d’injures racistes, les vermines, des rats, les cloportes, les doryphores. Ce qui revient à dénier son humanité au peuple ou au groupe social auquel on compare ses animaux grouillants.
Pour innover en matière d’insultes par « animalisation », il faudrait comme le Capitaine Haddock se servir du nom d’animaux rares, tel l’ornithorynque. 

L’injure par « Corporalisation » consiste à assimiler à une partie de l’anatomie humaine et pas des plus nobles. Aujourd’hui encore ces insultes sont liées à une division ancienne entre les parties nobles et les parties « honteuses du corps »,  alors que les évolutions des mœurs, en matière de sexualité, d’hygiène, de mixité ont changé le regard sur le corps. Des expressions telles que faire les choses « comme un pied » sont aujourd’hui bien désuètes.
Pour tant le sexe féminin – le « con », mot venant sans doute de connil, le lapin – est encore et toujours à la base de toutes insultes, même si aujourd’hui le mot a pris un sens autonome et ne fait plus guère référence à sa signification d’origine.
Certaines caractéristiques du corps sont également à l’origine d’insultes - les boutonneux, les furoncles, les pue du bec, les lobotomisés – de mêmes que l’attitude d’autrui à l’égard du corps de celui qui insulte – tu me casse, les pieds, les couilles, etc.
Les cheveux sont aussi à la base d’insultes désignant aussi bien une caractéristique physique, le rouquemoute, la bille de billard, le coiffé comme un dessous de bras, qu’une prétendue tare intellectuelle – les blonde – voire une forme de vulgarité -  les blondasses… Notons que les bruns et les brunes ne sont jamais insultés.
L’excrément, les déjections, sont évidemment eux aussi à la base d’insultes, à commencer par « enfoiré » qui littéralement signifie « couvert d’excrément ».
La création de nouvelles injures ayant pour base le vocabulaire du corps parait difficile, sauf en utilisant le nom de parties oubliées de l’anatomie… Espèce de pancréas, face de rate…

Viennent encore des injures « par réification », l’injurié est rabaissé aux rangs des objets, on le traite de serpillière ou de raclure de bidet, l’objet est souvent un réceptacle de saleté, comme le bocal à fœtus de l’expression l’agité du bocal. Les planches à pain, les potiches, les endives, les andouilles, les nains de jardin sont souvent encore issus d’un vocabulaire désuet. Aujourd’hui les forums d’internet commencent à voir apparaître des insultes liées aux nouvelles technologies - « tu captes pas »

Reste la dépréciation morale. La moralité de l’injurié lui est déniée.
Ces insultes expriment souvent le sexisme ou à l’homophobie les plus bas. Dans ce registre les femmes sont comparées à des prostituées, elles sont forcément frigides, homosexuelles ou nymphomanes – putain, mal-baisée, gouine, chaudasse. Les hommes sont impuissants, des eunuques, ou des homosexuels passifs, les enculés et autres pédés. L’une des manières de réinventer de nouvelles manières de s’insulter serait de retourner la vigueur de l’injure, contre les « sales hétéros » par exemple…
Mais d’autres formes de « tares morales » sont dénoncées par les injures, la bâtardise, la traitrise, la complaisance à l’égard de l’adultère de son conjoint – cocue !
C’est enfin dans cette catégorie que se rangent les injures racistes…

Pour imaginer de nouvelles injures il faut donc puiser à ces quatre domaines, le monde animal, le corps, les objets, les tares morales, en songeant que la plupart des injures que nous utilisons sont puisées dans un vocabulaire très ancien, quand nos ancêtres vivaient dans une société essentiellement rurale. Le monde a changé les injures devraient évoluer…

Un exemple ? Le 30 mai 1974, lors du premier Conseil des ministres qu’il présidait, Giscard prit un ensemble de décisions révolutionnaires en leur temps, la suppression des écoutes téléphoniques, le droit d'asile intellectuel et politique et la fin des saisies de la presse, même en cas d'attaques contre le président. Pour fêter ça, le quotidien Libération publia un article intitulé Insulter Giscard c'est légal ! On pouvait y découvrir cette invraisemblable listes d’injures au chef de l’Etat : « Tête de con, pourri de bourgeois, pomme, naze, facho, rat d'égout, peine à jouir, trou d'uc..., fils à papa, requin d'arriviste, mange caca, pisse froid, menteur, crétin, grande saucisse sans moutarde, pue du bec, oiseau de mort, vautour, tire au flanc, tête molle, gras du bide, accordéoniste de mes deux, j'en foutre, traine savate, sale duc, enflé de Chamalières, carambouille et compagnie, tête d'œuf, boursouflé, aristo, pouffiat, serpillère, gelé, morveux, chancre discret de la bourgeoisie, » etc. etc.

Sachant que n’importe quel mot peut devenir une insulte, pour peu qu’on le fasse précéder de  Fils de … Tête de…Vieux… Sale… Pauvre…

Quant aux jurons leur mode de constitution est encore plus simple. Ils se forment par accumulation.
Il suffit d’aligner des mots appartenant à un petit nombre de familles lexicales - Dieu et sa famille, les sacrements, les objets liturgique, l’enfer, le diable, mais aussi la scatologie, la merde, le sexe, la prostitution, bordel, putain,  le foutre, sans oublier quelques objets - sac à papier, sabre de bois, pétard…
Lambert Wilson dans le film The Matrix Reloaded pourrait devenir désormais la référence avec « nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d’enculé de ta mère », ou, « sacré bordel de nom de dieu de putain de bite couilles enculé de ta mère. »
Il ajoutait « j’adore la langue française ! »

Ce gros livre chez Balland avait une petite histoire.
Il s'agissait du prolongement d'un travail que j'avais déjà commencé pour l'écriture de deux livres parus chez City. Ceci pour dire qu'il est parfois utile d'être mal élevé.

mardi 16 juin 2020

Osez... avec Servane Vergy

La collection Osez... compte dans ses rangs une jolie brochette de jeunes femmes particulièrement douées pour l'écriture. Certaines d'entre elles puisaient dans leur expériences sexuelles riches et variées. Elles en ont fait profiter nos lecteurs et bien souvent nos lectrices.

C'est le cas de Servane Vergy, qui publia une demi-douzaine de livres dans la collection sous le pseudonyme de "l'experte du sexe". N'y voyons aucune prétention de sa part car c'est nous qui lui avons donné ce surnom. A l'origine, comme le démontre le premier texte qui devait préfacer son guide de la maîtresse idéale, elle préférait se nomme "la diablesse". Voici ses premiers conseils


 "Comment scotcher un mec dans votre lit aussi longtemps que vous le souhaitez ! Pourquoi certaines filles galèrent pour maintenir une relation plus d’une semaine, alors que d’autres réussissent à garder leur homme jusqu’à ce qu’elles décident de le remercier ou d’en changer ? Oui, pourquoi certaines bombes a(na)tomiques que l’on croirait irrésistibles se prennent-elles régulièrement des « râteaux », alors que des demoiselles au physique lambda parviennent à tenir leur homme sous leur coupe et à laisser à leurs ex un souvenir aussi sulfureux qu’impérissable ?

Tout simplement parce qu’elles connaissent les secrets qui rendent les hommes définitivement accros
à leur petite personne… Ce sont ces secrets que j’ai décidé de vous livrer dans cet ouvrage. Secrets de filles, glanés tout au long de mon expérience…
Secrets révélés par des amies qui ont rendu leurs chéris ivres de désir… Secrets murmurés par les hommes eux-mêmes : confidences de ce qu’ils aiment vraiment chez une femme et ce qui rend une partenaire inoubliable tandis qu’une autre peut-être plus jolie ou plus intelligente, passera à la trappe de leur désir et de leur mémoire… A vous d’en jouir autant que faire se peut… et d’en faire profiter votre chéri qui, en retour, vous dispensera tout le plaisir que vous méritez… A vous d’inventer de nouveaux secrets, de ciseler d’autres expériences, à la lumière de ces révélations coquines qui feront de vous… une véritable petite diablesse du sexe !"


 Depuis Servane a été sur tout les fronts, expliquant à nos lecteurs comment devenir des amants parfaits, donnant des conseils aux apprentis Cougars, expliquant ce qu'il fallait savoir pour devenir multiorgasmique. Cette photo indiscrète nous la présente en plein travail. Servane Vergy, au fil des livres pubiés dans notre collection s'est révélée la reine du conseil simple et efficace, comme celui-ci :

"Beaucoup de femmes jugent que la phase des préliminaires est toujours trop courte. Elles voudraient qu’elle se prolonge encore et encore ! Pour devenir l’homme parfait dont elles rêvent toutes, ne soyez pas avare de votre temps et, même si vous bandez comme un taureau en rut un soir de pleine lune, modérez vos ardeurs.’idéal, pour la plupart des femmes qui se sont confiées à moi, est d’avoir eu déjà un orgasme avant toute pénétration, ou bien être sur le point de décrocher le gros lot : dans le premier cas, la femme est toute préparée, toute mouillée de cyprine fraîchement libérée par le plaisir ; elle accueillera la queue avec bonheur ; il y a fort à parier qu’elle aura un deuxième orgasme durant la pénétration."

"Dans le second cas, elle jouira très rapidement, et vous pourrez vous lâcher dans la foulée si vous n’en pouvez plus, ou bien, si vous êtes un gentleman courageux et méritant (brave petit), la faire venir une fois encore avant de vous abandonner dans son orifice détrempé. Certaines femmes jouissent lors des préliminaires sous la main ou la langue de leur chéri, mais ne parviennent pas, ponctuellement ou de manière systématique, à prendre leur pied pendant l’acte. C’est pourquoi, en homme parfait que vous êtes vous veillerez à toujours « tenir la porte à la dame », afin qu’elle parte au septième ciel avant vous au moins une fois."

Décidément Servane ne manquait pas de talents. Et d'avantages !









"Les femmes qui ont déjà connu l’orgasme savent que c’est bien « ça » dont il s’agit ! Pas besoin de leur poser la question ni de leur demander ce qu’elles ont ressenti ou encore si elles ont senti leur vagin se contracter, et combien de fois. Elles ont éprouvé une sorte de coup de foudre, de coup de tonnerre, d’électrocution ; elles tremblent des pieds à la tête, transpirent, gémissent, crient."


Aider ses lectrices à atteindre ce Graal, l'orgasme, c'est la mission que s'était assignée Servane Vergy. Le titre de l'un des guides publiés par la Musardine résume nos sentiments à son égard.                                                                                                                                                                 
Mais qui se cache sous ce pseudonyme ?
Nous sommes muets comme des tombes, vous n'en saurez rien. En revanche nous savons qu'elle partage ses faveurs avec d'autres éditeurs, elle est l'auteure entre autres du  Petit livre rose de la serial loveuse aux éditions Blanche.


mardi 9 juin 2020

l'Art de la paresse

Lorsque j'ai publié mon Art de la paresse chez City en 2009, je souhaitais sans doute démontrer que j'aurais pu faire un théologien tout à fait acceptable...
En témoigne ce petit couple sur les péchés capitaux.

"Les péchés capitaux ne furent pas toujours sept, et la paresse ne fut pas toujours du nombre. Les occasions d'évoquer la carrière d'amuseur de l’impayable Evagre le Pontique sont trop rares pour s'en priver. Ce moine barbu vécut dans le désert égyptien où il passa une partie de son temps à participer à ce que l'histoire qualifia plus tard – pour s’en moquer – des "querelles byzantines". On ne dira jamais assez à quel point ces débats portant sur des points secondaires de la doctrine chrétienne paraissent sidérants de cocasserie aujourd'hui. On savait rire en ce temps ! Mais ce serait oublier que certains de ces points de détails de l'histoire ou de la nature du Christ furent l'occasion de querelles sanglantes, d'excommunication et de schismes.
Evagre en pinçait par exemple pour les thèses concernant l'Apocatastase universelle, une théorie selon laquelle il fallait s'attendre à un post-jugement dernier, après lequel l'enfer lui même disparaîtrait tandis que nous redeviendrons tous des anges, comme avant la création.
Entre deux querelles concernant la nature de l'âme du Christ, Evagre rédigea vers 350 une première liste de péchés impardonnables, qu'il dénommait des « passions » :
La gastrimargia (tout ce qui a rapport avec la bouche et la consommation : boulimie, gourmandise, alcoolisme, anorexie, bavardage …)
La philarguria (avarice),
La pornéia (l'obsession sexuelle),
L’orgé (la colère),
La lupé (la tristesse),
L’acédia (la dépression à tendance suicidaire),
La kénodoxia (la grosse tête),
L’upérèphania (le délire schizophrénique).
Selon le théologien, toutes nos actions négatives étaient causées par l'une ou l'autre de ces "passions", voire par la conjonction de plusieurs d'entre elles. Notons que le père Evagre était un précurseur de la psychanalyse, mais surtout qu'il n'avait pas encore mis la paresse dans sa liste. Encore que ! Quelques exégètes affirment qu'elle s'y trouve dissimulée sous le masque de l'acédie, la dépression."

Bizarrement, ce livre sans trop d'importance me valut de participer à une émission très sérieuse de Radio Notre Dame...

1001 secrets érotiques




En 2008, alors que la collection Osez... connait ses premiers succès, nous décidons d'en diversifier le contenu en créant des "Grands Osez...", dont le prototype est le livre de Maïa Mazaurette et Damiens Mascret, "Peut-on être rroamntique en levrette ?" J'ai écrit depuis la plupart des livres de cette série, des recueils de gages, de cadeaux érotiques, de jeux...
Le premier de la série se nommait 1001 secrets érotiques. Il fut traduit en espagnol et fit l'objet d'une version "semi poche" à couverture rigide. Un bon succès, pour un ouvrage au contenu proche des "miscellanées" alors en vogue.


Un peu,

 manières "d'agiter la tige de jade" selon les érotologues chinois
10 courtisanes françaises au tempérament très exubérant
10 zones érogènes féminines
10 scènes pornographiques épicées du cinéma "indépendant"
10 raison d’aimer ses pieds
10 termes argotiques extravagants pour désigner le sexe masculin
10 positions acrobatiques des manuels d’érotologie du XVIII° siècle
10 strip-teaseuses inventives de l'histoire
10 reines de France ayant du tempérament
10 chansons françaises sexuellement explicites
10 manières amusantes de caresser un sein
10 jolies formes à donner à l'épilation du pubis féminin
10 étapes de la fellation selon le Kama-Sutra
10 romans pornographiques classiques amusants
10 petites choses que les mangas érotiques nous apprennent du sexe féminin
10 manières de fesser son amant
10 raisons d’aimer vos seins
10 fétichismes et perversions compliqués à mettre en œuvre
10 sextoys amusants à utiliser
10 stars sexy du cinéma pornographique français

Beaucoup,

10 positions amusantes pour faire l'amour à 3 ou 4
10 poèmes troublants à la gloire du sexe féminin
10 personnages masculins particulièrement contents de la qualité de leur érection
10 fantasmes masculins universellement partagés et les manières de les satisfaire
10 très belles poitrines de l'histoire du cinéma français
10 positions idéales pour une sodomie
10 scénarios de fantasmes costumés
10 manières de découvrir et de flatter le point G d'une amie de passage
10 toiles parmi les plus érotiques du Musée d'Orsay
10 endroits très excitants pour faire l'amour dehors
10 expressions québécoises qu’il vaut mieux connaître avant d'aller faire l'amour à Montréal
10 maisons closes parisiennes au décor étrange
10 objets couramment utilisés par les filles pour se masturber
10 rois de France à la sexualité compliquée
10 petits mots charmants pour désigner le sexe féminin
10 objets qui devraient toujours figurer dans votre table de nuit
10 objets figurant dans la table de nuit de Jeanne de Berg
10 pratiques sexuelles du cinéma X que nous hésitons à adopter
10 étapes d’un cunnilingus parfait
10 positions idéales pour faire l’amour en plein air
10 choses à ne pas oublier avant de recevoir votre amant (votre maîtresse)


Passionnément,

10 animaux à la vie sexuelle compliquée
10 meubles indispensables pour faire l’amour ailleurs que dans un lit
10 poèmes érotiques élogieux à l’égard de vos seins
10 positions idéales pour le sexe oral
10 toiles érotiques du musée du Louvre
10 manières de branler un garçon
10 sous-vêtements indispensables dans une garde-robe idéale et les manières de s’en servir
10 manières de décorer un sexe masculin en érection
10 anecdotes de la vie de Restif de la Bretonne qui nous le rendent particulièrement admirable
10 pièces de votre maison adaptables à vos délires érotiques
10 serials lovers
10 étapes d’un strip-tease « classique » réussi
10 choses à savoir pour tourner un film X
10 exercices de gymnastique érotique
10 bons usages du « petit coup vite fait »
10 bijoux érotiques
10 positions de base et leurs variantes rigolotes
10 choses strictement interdites par la loi
10 positions « arrières »
10 petites histoires érotiques de nos grands auteurs


A la folie

10 choses amusantes à faire avec de la nourriture 
10 manières d’embellir votre strip-tease
10 histoires de virginité qu’il faut garder en mémoire
10 noms charmants du sexe féminin
10 attitudes masculines qui pourrait favoriser l’épanouissement des femmes
10 orgasmes littéraires
10 positions « debout »
10 raisons médicales de bien faire l’amour
10 homosexuels célèbres
10 histoires de chasteté
10 équipements de backrooms ou de clubs échangistes que nous devrions adopter
10 excès de Catherine M
10 jolies parties de votre corps e du sien
10 histoires de menstruation
10 fétichismes pour le moins curieux
10 choses qu'Apollinaire  aimait chez Lou
10 histoires de sexe de monsieur Casanova
10 insultes sexistes grossières à placer dans la conversation « pendant »
10 recettes de cuisines érotiques faciles à réaliser
10 manières d’exprimer l’orgasme féminin

Pas du tout,

10 façons de jouer avec des miroirs
10 questions morales relatives à la sexualité
10 raisons de se mettre nus
10 épigrammes grecs extraits de l'Anthologie Palatine
10 émissions de télévisions terriblement sexy
10 légendes érotiques des belles provinces françaises
10 chansons paillardes
10 poitrines stupéfiantes
10 histoires de poils et de sexe qu’il vous susurrera en s’épilant
10 petites choses concernant le sperme
10 aphrodisiaques écoeurants
10 paroles de stars sexy
10 aventures sexuelles de Gustave Flaubert en Orient
10 signes annonciateurs de l’orgasme féminin selon le Tao
10 orgies historiques
10 variantes du missionnaire
10 métaphores animales pour désigner les jeux de l’amour
10 manières plus ou moins hard et convenables de jouer avec son anus
10 héroïnes hyper sexy
10 manières successives de faire l’amour cette nuit - 10 ? Oui ! 10 !
Dernier secret

lundi 8 juin 2020

Maîa Mazaurette, ses débuts dans la collection Osez...

Elle est aujourd'hui, avec Agnès Giard, dans Libé, Ovidie avec ses films ou Brigitte Lahaie à la radio, l'une des voix féminines qui décrivent avec acuité la vie sexuelle de nos contemporains et souvent de nos contemporaines.

Un quotidien suisse décrivait ainsi ses débuts :
"D’abord journaliste reporter d’images, Maïa Mazaurette s’est fait connaître grâce à son premier livre Nos amis les hommes, puis son blog "La coureuse". Depuis, elle a signé pas moins de 35 ouvrages – essais, romans, BD – et l’on ne compte plus les médias auxquels elle a prêté (et prête encore) sa plume ou sa voix (GQ, Le Monde, Playboy, Glamour, France Inter pour n’en citer qu’une poignée, y compris Le Temps, depuis un an). Pour chacun d’eux, elle explore et dédramatise la sexualité contemporaine – celle de Mme et M. Tout-le-Monde –, relevant ce que nos pratiques intimes disent de la place des femmes et des hommes dans la société."

Depuis, Maïa avec sa rubrique sexactu reprise dans le quotidien le Monde est devenue une sorte de référence sympathique et toujours avisée.
C'est donc l'occasion de rappeler que la Musardine et la collection Osez ont eu le plaisir de publier certains de ses premiers livres, dont "Peut-on être romantique en levrette" en collaboration avec le Dr. Damien Mascret.
Je me rappelle pour ma part avoir fait sa connaissance lors d'un Salon du Livre à la porte de Versailles, en mars 2008. Elle m'avait tout de suite emballé, il faut dire que notre première conversation porta sur les manières de se masturber avec un tabouret!
Maïa influença indirectement l'esthétique de la collection Osez... puisque la plupart des visages féminins de nos couvertures lui ressemblait un peu, fruit de sa collaboration entre le dessinateur Arthur de Pins sur une série de BD.

dimanche 7 juin 2020

J'ose vivre nu, dès 2005

Le deux ième guide de la collection Osez... signé marc Dannam est consacré au naturisme, mais pas seulement - ce qui lui valut d'être assez mal reçu par les naturiste eux même. J' y parlais des mille et une manières d'être nu...

Les mille manières d'être nus

Nous changeons de vêtements selon l'humeur du moment, il est tout aussi possible de changer de nudité…

Il y a plusieurs manières d’être nu, qui ne correspondent pas à l’adhésion à telle ou telle idéologie ou à la revendication d’un mode de vie particulier – naturisme, échangisme, etc. – mais à des situations ou des envies momentanées. La même personne, vous et moi, le même couple, peut désirer se détendre sans arrière-pensées salaces sur une plage naturiste officielle, se balader tranquillement à poil à la maison ou dans la nature ou aller suer de temps en temps au sauna. Mais il suffira de peu de choses pour que ces loisirs innocents changent de nature… Pourquoi ne pas érotiser une journée à la maison en oubliant de s'habiller, voire s’encanailler dans des lieux plus hot, des plages libertines, des saunas mixtes ou des boîtes échangistes, toujours nus.
Notre guide va traiter indifféremment des différentes formes de nudité. Un livre de Francine Barthe-Deloizy – Géographie de la nudité, Etre nu quelque part – a déjà exploré avec talent toutes ses situations mises sous les projecteurs de la recherche historique, de la sociologie ou de l’anthropologie. Nous vous renverrons régulièrement à ce livre indispensable à tout amateur de nudité.

Etre nu permet d’apprendre beaucoup de choses sur soi et les autres : comment les autres sont fait, comment on vieillit, à quoi ressemblent les filles ou les garçons avec qui vous ne coucherez pas… Se mettre nu au soleil ou dans l’eau est la forme de détente la plus agréable qui soit.

Mais surtout, la nudité érotique, c’est la meilleure complice de la sensualité.
Nous affirmons à l’inverse des esthètes de l’érotisme, amateurs de corset et de dentelles, que la nudité totale est le plus joli costume, la plus belle incitation à l’amour ; elle émoustille, elle est le signe d’une disponibilité de chaque instant. Nous allons principalement nous mettre nu « pour ça », pour passer à l’acte partout où se sera possible, ou pour - au moins ! - nous en donner l’envie pressante lorsque les lieux ne s’y prêterons pas vraiment.

Quelques années plus tard je consacrais un second livre à la nudité, traitant exclusivement de naturisme. Il n'eut aucun succès...

La couverture de ce second volume reprenait un dessin d'Arthur de Pins illustrant nos cahiers de vacance érotiques, nous avions au passage enlevé leurs strings aux jeunes filles allongées sur le sable. C'est un métier !

vendredi 5 juin 2020

Osez... le polyamour

Une fois n'est pas coutume, dans ce blog qui fait l'historique de la publication de mes livres et de ceux parus dans la collection Osez... que je dirige depuis 2004, voici une nouveauté, le dernier titre de la collection, dont la parution a été retardée par la pandémie de Covid 19.

Son titre "Osez... le polyamour"``

En voici l'argumentaire, tel que nous l'avons diffusé...

"Le premier guide sur une nouvelle façon d'envisager sa vie amoureuse Qu'il soit question de sentiments ou de sexe, le polyamour est une manière de vivre plusieurs relations intimes en parallèle, non-exclusives, que vous soyez célibataire, en couple, en trouple ou en communauté. Vos liaisons peuvent tout à fait coexister et être durables, ou d'une jolie lueur éphémère. Mais quelle est l'éthique que cela sous-tend ? Quelles sont les implications dans chaque relation et leurs liens entre elles ? Est-ce compliqué pour s'organiser au quotidien ? Voici le guide indispensable à toutes les personnes qui souhaitent se lancer dans cette aventure, qui semble devenir pour beaucoup une alternative à la vie de couple traditionnelle, sans en passer par le mensonge de l'adultère. Eve de Candaulie écrit des romans d'inspiration autobiographique et anime un blog (evedecandaulie. fr) consacré à toutes les formes d'expression de la sexualité, notamment artistiques. A la Musardine est paru Osez le candaulisme."

Quant à l'auteure, Eve de Candaulie, sa véritable identité, telle celle de Zorro, doit être préservée. elle se présente masquée à ses lecteurs. Ce qui ne l'empêche pas parfois de dévoiler d'autres aspects de sa personnalité, comme le démontre cette photo extraite de son blog.


Elle est déjà l'auteur d'un précédent guide dan sla collection Osez... Osez... le candaulisme. Jouir à deux dans le partage : mode d’emploi
"Ces dernières années, écrivait-elle en introduction du guide, de nombreux articles sont parus sur le candaulisme, « la pratique sexuelle dont tout le monde parle » (Elle). Hommes ou femmes, les candaulistes éprouvent du plaisir lors­que leur partenaire a des rapports sexuels avec quelqu’un d’autre, en leur présence ou non, avec leur participation ou pas, et parfois avec une touche de BDSM. Ce guide pratique permet de repenser la jalousie avec malice, donne des pistes pour enclencher les premières initiatives et discussions au sein du couple, et se mettre en quête du ou des bons partenaires de jeux. Il révèle également les clés du succès d’un bon scénario candauliste. Alors : oserez-vous ? Hédoniste, naturiste et libertine, Ève De Candaulie vit avec un mari candauliste depuis plus de quinze ans. Auteur de romans d’inspiration autobiographique, elle anime un blog consacré à toutes les formes d’expression de la sexualité, notamment artistiques (evedecandaulie.fr)."

jeudi 4 juin 2020

Faire l'amour à 2, 3, 4.... 2006, l'année de l'Orgie

En 2006, alors que la collection Osez... prend son rythme de croisière avec six livres publiés chaque année et des ventes en constante progression, je publie mon troisième guide signé Marc Dannam. Et comme le dira assez bien le titre de l'une des traductions, il s'agit d'un guide de l'orgie. Cela s'appelle rentabiliser en les romançant quelques souvenirs de sa jeunesse perdue...

Son introduction - il y en aura beaucoup dans ce guide... - situe le propos.

"Le but de ce guide, comme de tous ceux de la collection Osez, n'est pas de vous donner des conseils relevant de la psychologie et encore moins de la morale. Nous considérons que vous avez pris votre décision en toute connaissance de cause, vous avez choisi de faire l'amour avec deux ou trois personnes en fonction de vos critères moraux, individuels ou collectifs (si cette décision est prise au sein d'un couple), et surtout de vos désirs. Ce guide viendra simplement vous donner quelques conseils pratiques – des idées de positions et de situations à mettre en œuvre - et vous raconter des histoires érotiques de garçons et de filles ayant vécu ce que vous allez vivre,
pour vous préparer à l'aventure."

Nous évoquerons rarement ici les rencontres et les étreintes, parfois rapides et impersonnelles, ayant pour cadre des boîtes échangistes ou des saunas libertins. Même si "techniquement", elles entrent dans notre propos, nous recentrerons celui-ci à la sphère intime, aux rencontres et aux activités sexuelles se déroulant dans un cadre clos – sans voyeurs supplémentaires – et impliquant des partenaires ayant la nuit devant eux.Non ! Il sera tout simplement question de pratiques sexuelles.

Ce livre s'adresse à tous ceux qui ont déjà eu le plaisir de partager leur lit avec plus d'une fille ou plus d'un garçon, il leur rappellera de bons souvenirs, éveillera peut-être quelques regrets, leur donnera du baume au cœur en leur faisant découvrir que d'autres avant eux…

Ce livre s'adresse également à tous ceux qui voudraient bien, mais qui n'osent pas, car ils craignent d'être ridicules, malhabiles ou désarmés face à des situations nouvelles.

Il s'adresse enfin à ceux qui n'ont aucune envie de partager quoique ce soit avec qui que ce soit, mais qui désirent lire de belles histoires, érotiques et gaies, et parfaire leur culture sociologique, littéraire ou pratique en matière d'érotisme."


Le guide a été traduit en anglais et en espagnol. Ce qui n'est pas la moindre de nos fiertés.

C'est certainement l'un des dessins de couvertures les plus érotiques que nous ait proposé Arthur de Pins.

Mes années "insolites"

Pendant quelques années j'ai beaucoup écrit sur "l'insolite", des anecdotes oubliés, des personnages bizarres, rien d'important.

Et d'ailleurs les livres non plus n'avaient aucune importance. Pourtant c'est dans l'introduction de l'un de ses livres inutiles que je m'offris le luxe de raconter un peu mon enfance et de rendre hommage à l'esprit fantasque de mon père.

 "Jadis, pour moi en tous cas, tout était clair ! Pour mon père, des « vacances réussies » se déroulaient quasiment toujours selon le même scénario. Nous entassions nos bagages dans la 4L, qui servait d’ordinaire à transporter le motoculteur ou la brouette vers de lointains jardins, et nous partions sur les routes, généralement au milieu de la nuit, pour une destination encore floue. Nous habitions près de Lyon, autant dire au cœur de l’Europe – de l’Europe des années 60, de taille raisonnable, celle que l’on pouvait espérer parcourir en 4L… Mais le plus souvent nous partions en France. Une France d'avant les autoroutes, rurale, monumentale, balnéaire, pittoresque…

Nous descendions les gorges de l’Ardèche ou du Tarn, nous visitions les « plus beaux villages de France », des châteaux dominant des lacs auvergnats, des petits ports oubliés, nous allions admirer des forêts immenses, des chutes d’eau vertigineuses, mon père ponctuant chacune de ces nouvelles découvertes d’une phrase lui tenant lieu de sentence ultime : « ça vaut le coup d’être vu ». Son engouement pour ce qui "valait le coup d'être vu" n'était pas toujours partagé par les guides touristiques, verts, rouges ou bleus, dont nous nous passions fort bien d'ailleurs. Ce qui l'enthousiasmait n'avait quasiment jamais d'étoile et ne faisait l'objet que de commentaires un peu condescendants. Selon les guides, nous devions être des touristes de seconde zone, des amateurs de "pittoresque", de "beaux points de vue", de "statues insolites", de ce qu'on ne va voir qu'après avoir épuisé les charmes réels de la "magnifique architecture" ou de la "perspective sublime". N'empêche, le Facteur Cheval, on allait le voir quasiment tous les ans ! En voisins certes, mais sans ce ricanement un peu hautain des tenants du Beau officiel qui reléguaient son œuvre gigantesque au rayon du "pittoresque" et de "l'insolite". S'ils avaient daigné écouter mon père, Edmond Michelet et André Malraux n'auraient pas attendu si longtemps pour classer son Palais de bric et de broc au rang des monuments historiques. Art brut, qu'ils disaient… Nous on trouvait ça joli. Point !

Bref, le Bizarre, la France Insolite, j'ai baigné dedans depuis tout petit. Nous avions aussi un goût certain pour les lieux de tournages de films populaires et de feuilletons, genre Belle et Sébastien ou L’Homme du Picardie ; nous suivions à la trace les héros des affaires étranges, la Bête du Gévaudan, les Templiers ou les derniers Cathares ; mais nous préférions par-dessus tous les décors de crimes abjects - nous allions régulièrement visiter l’Auberge Rouge de Peyrebelle -, et les "curiosités naturelles" – Ha les "Demoiselles coiffées", et l'arc de Vallon-Pont-d'Arc, comme ils nous inspiraient de commentaires élogieux ! Certes, pendant ce temps là, je zappais un peu les basiliques romanes et la grande histoire de France, que nous ne croisions qu'accessoirement en admirant le Lion de Belfort ou les Tranchées des baïonnettes à Verdun."


Le livre était dédié à deux de mes amis les plus chers. "Ce livre est dédié à Michèle et Robert, grâce à qui j’ai découvert Conques, le Val d’Aoste et la Lorelei, et à la mémoire de Charly qui nous y amena à bon port."

mercredi 3 juin 2020

Osez le BDSM avec Gala Fur...

En 2004, Dès la fin de la première année d'existence de la collection Osez... notre équipe d'auteurs s'enrichit d'un personnage hors norme, complice de Pierre Bourgeade et animatrice du monde BDSAM


 Selon sa biographie "Gala Fur est née en Bourgogne sous le signe du Lion. Elle a étudié l'archéologie gréco-romaine, l’art médiéval et l'Histoire du Cinéma à l'Institut d'Art et d'Archéologie, le mandarin Paris 7 et la gemmologie au G.I.A. (Gemological Institute of America) à New York. Ecrivaine et cinéaste éprise de voyages et d’aventures sensorielles dont le BDSM, Gala a bourlingué au Liban, en Amérique du Sud et en Asie comme journaliste free-lance. Ses livres et ses nouvelles ont été publiés en plusieurs langues. Elle réalise des documentaires féministes, et des courts métrages à Paris où elle réside entre deux voyages.
L'une des réussit de la collection Osez est bien d'avoir fait entrer des livres traitant d'un sujet aussi sulfureux dans une collection destiné au grand public. L'introduction du premier livre de Gala en donnait le ton. Comment faut-il s’y prendre pour jouer à des jeux sadomasochistes ? Dominant/e ou dominé/e, quel est le meilleur rôle ? Que signifie le port d’un collier de cuir ou de métal ? Quels sont les accessoires indispensables ? À quoi servent les talons hauts hormis à paraître plus grand/e ? Peut-on se rendre seul/e à des soirées « fétichistes », et dans quelles conditions ? Un couple SM est-il viable ? Autant de questions que Gala Fur met son point d’honneur de dominatrice à élucider dans ce manuel d’initiation : « Osez le sadomasochisme ! » "

 Ce guide est l'un de ceux qui firent d'une traduction en suédois.