jeudi 15 avril 2010

Pépita, la suite...


... la revue disparut et les aventures de Pépita s'interrompirent. Il fallait rûdement balaise pour être associé à un échec conjoint des sociétés Hachette et Dysney - je l'ai fait !

Pépita ne connut donc que deux aventures publiées, d'autres furent écrites et perdues depuis.

Pépita ride again...


Ce n'est une nouvelle qui ne regarde que moi, mais je viens de retrouver Pépita ! Un personnage vous échappe parfois. Cette petite fille devait être l'héroïne d'une série de nouvelles ayant pour cadre une station de radio FM installée à Ménilmontant... Et puis la revue disparut.

lundi 12 avril 2010

Rose, Fantômas au féminin...


Il faut aller découvrir l'étonnante exposition de photos de Bettina Rheins à la Bibliothèque nationale de la rue Richelieu, Rose c'est Paris.

L'ombre de Fantômas et des Vampires de Louis Feuillade plane sur Paris, un Paris de roman photo surréaliste visitant la chambre des mirages d'un hôtel coquin du 9ème arrondissement et une soirée fétichiste dans un loft, croisant un Dîner sur l'herbe reconstitué dans les jardins du Moulin de la Galette et une Vénus de Milo exhibant un sein replet dans le métro,LHOOQ et un peu aux nichons...

Mais aussi la star asiatique Michèle Yeoh jouant du sabre, une reproduction ébouriffante de "Etant donnés" l'installation de Marcel Duchamp, dont on retrouve sa "mariée mise à nue par ses célibataires, même", "pour de vrai".Sans oublier Marcel lui même - son double ! - jouant aux échec avec une femme nue, comme dans la vraie vie...

Bref cette exposition, ce livre, ce film rassemblent tout ce que nous aimons, Paris et ses mystères, les plus belles femmes du monde - dont la délicieuse Helena Noguera, et des chauve-souris en plastique.

mercredi 7 avril 2010

Street...


Pourquoi montrer ce graf ?

Parce-que je le vois tous les jours au mur de mon salon. Je l'aime, c'est un bout de rue que j'ai accroché au dessus du canapé après l'avoir acheté sur E-bay à un artiste anonyme.
Voilà l'un de nos futurs possibles, pas trop gai : l'ambiance urbaine à la maison, juste pour ne plus avoir à sortir dans la vraie ville. J'ai déjà une plaque de rue, des panneaux divers, pour moi ça commence...

mardi 6 avril 2010

Les Quatre...


Quand Jacques Tati devient un sujet de conversation...

Ce jour là,dimanche 4 avril, quatre personnages étaient réunis dans la salle du café du Guesclin,à Sainte-Sévère-sur-Indre,sur les lieux mêmes du tournage de Jour de fête. "Votre serviteur" - comme ils disent -, l'ancien collaborateur de Tati Pierdel, Stéphane Goudet auteur de livres sur Playtime et sur Tati et Gérard Coulon, archéologue féru de cinéma, bavardèrent de choses et d'autres, et particulièrement de l'étonnante manie de Jacques Tati de retourner parfois longtemps plus tard des séquences de ces films, souvent dépouvues d'intéret, mais aussi de sa fille Sophie, à qui les habitants de Sainte Sévère vouaient une affection sans borne, des surprenantes exigences du cinéaste à l'égard de ses figurants, à qui il demandait de porter des vêtements usagés...

Cette "conversation" était organisée par la Maison de jour de fête.

Pierdel, le magicien de Jour de fête...


Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre un magicien, je viens d'avoir cette chance en croisant André Pierdel à Sainte Sévère sur Indre, "dans le cadre", comme on dit, d'une journée de débats consacrés aux lieux de tournage.

Et, dans le décor du tournage de Jour de fête, Pierdel en avait des choses à dire sur le sujet... Lui qui a débuté au cinéma précisément en créant les trucages du premier film de Jacques Tati, avec lequel il avait sympathisé en lui faisant quelques tours de magie. Depuis, pendant quarante ans, Pierdel a été l'un des spécialistes français des effets spéciaux, bidouillant des explosions, dea rafales de mitrailleuse, des accidents d'avion, et même le gâteau fumant du Père Noël est une ordure...Tout cela sans abandonner la magie.

Pourtant c'est pour un tout autre exploit que Pierdel fut un temps célèbre. C'est lui qui le premier a réussi à démontrer que les mystérieux "crop circles", ces dessins exécuté dans les champs de blé, étaient l'oeuvre de mystificateurs. Comment ? Mais par un petit tour de magie comme il en a le secret.

Aussi son autobiographie s'appelle "le petit magicien vert".