lundi 30 janvier 2012

Clémentine Desseaux...


Cette femme bouleverse les codes, et dégoûte une journaliste bloggeuse du Nouvel-Obs...
Clémentine Desseaux est mannequin à l'agence Brigitte Models, ses mensurations - 112-92-127 et une taille 46 - elle mesure 1m75 et elle danse comme personne.
Son apparition dans la publicité télévisée pour la marque Castaluna depuis le 11 novembre dernier a commencé - commencé - à faire bouger les lignes. La rondeur n'est plus taboue. Même si une petite brune du Nouvel-Obs pense que "les garçons préfèrent toujours sortir avec des minces." L'article a été oté du site, ce qui est presque aussi stupide que de l'avoir écrit.

Art Spiegelman...


Pour ma première visite à Angoulème j'ai eu de la chance...
A trois reprises notre parcours d'expositions en expositions, de stands en stands a croisé le chemin du président de la manifestation, l'auteur de Maus, l'immense Art Speigelman. Je n'ai osé lui adresser la parole qu'à la troisième rencontre, à la sortie de l'exposition consacrée à Fred, le dessinateur des années Pilote.

Par ailleurs, le festival a décerné l'un de ses grands prix à Arthur de Pins pour Zombillenium. Total respect pour celui que nous avons vu grandir depuis notre première rencontre en 2004.

samedi 21 janvier 2012

Bordel !


Dans cette grande aventure qu'est l'écriture d'un dictionnaire de jurons et de gros mots, j'en suis à "Bordel"

Interjection :

Etymologie : du franc borda, cabane

Littéralement un bordel est « une maison close », mais personne ne jure jamais en hurlant « maison close !». « Bordel » semble aujourd’hui un juron réservé à l’expression de la haine des objets plutôt que des êtres humains, comme Renaud braillant « Mais bordel, où c'est qu' j'ai mis mon flingue ? » en 1980. Quant aux expressions « Quel bordel », « un sacré bordel », le « bordel organisé »… elles désignent des formes de désordres pour lesquels on a une certaine complaisance.
En revanche dès lors qu’il est inclus dans une chaîne d’imprécations, le mot « bordel » redevient sérieux : « putain de bordel », « nom de dieu de bordel », « putain de bordel à cul », sont la marque d’un intense courroux chez celui ou celle qui s’y laisse aller.

Utilisation : « Bordel de métier de con de nom de Jupiter de saloperie de cape de merde » déplore un légionnaire dans le film Deux heures moins le quart avant Jésus Christ.
En Italie, "Vada a bordo, cazzo !" (Remonte à bord, bordel !), fut le cri du cœur d’un officier tentant de laver la honte de l'abandon du Costa Concordia par son commandant.

jeudi 19 janvier 2012

Le sein de Golshifteh Farahani...


La nudité fait peur, elle dérange, elle perturbe jusqu’aux sommets des états totalitaires.
Témoin l’histoire de la comédienne iranienne Golshifteh Farahani qui a brièvement dévoilé un sein lors du tournage d’un petit clip présentant les espoirs du cinéma français nominés au prochain César. Ce sein nu, à peine entrevu a déclenché la colère des autorités de Téhéran qui dénoncent la "publication sur Internet de photos de la déplorable Golshifteh Farahani, qui montre la face cachée et dégoûtante du cinéma". Désormais l’actrice n’est plus la bienvenue dans son propre pays.
Il faut dire qu'elle ne se contente pas d’être talentueuse et dévêtue, elle a aussi été au nombre des iraniens exilés participant au mouvement d'opposition à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.

mardi 17 janvier 2012

Sauna Baderegeln...


C'est une collection virtuelle dont j'ai oublié de montrer les nouvelles acquisitions...
Les "sauna baderegeln", les petites affiches illustrées qui expliquent comment se comporter dans un sauna, quand se laver, combien de temps y rester, quand se doucher et à quelle température.
La seule affiche que j'ai vue "pour de vrai" se trouve dans le couloir d'accès au sauna d'Héliomonde et je n'ai jamais pu la retrouver sur le net.
En voici une nouvelle...

Mila Parely...


L'actrice Mila Parely vient de mourir à Vichy à l'âge de 94 ans.
Bien peu nombreux sont ceux qui se souvenaient d'elle, et pourtant elle fut l'une des stars du cinéma des années 30 à 50. On la retrouve en particulier dans la Règle du jeu de Jean Renoir, dans la plupart des films de Sacha Guitry, et dans la Belle et la bête de Jean Cocteau.
Et c'est grâce à lui que son destin aurait pu basculer...
Car Mila Parely, une femme d'une grande beauté, blonde slave, à la taille élancée et à l'élégance aristocratique, faillit épouser Jean Marais, dont ce fut la conquête féminine la plus spectaculaire, et ceci avec l'accord de son mentor Jean Cocteau...
Marais nous offre un souvenir étonnant de cette liaison, le portrait de Mila, en Vénus dénudée. Charmante. Le portrait est inachevé, volontairement. Marais qui peignait en présence de Cocteau, répugnait à montrer sa maîtresse tout à fait nue.
La pudeur est dans les détails...

mercredi 11 janvier 2012

Nus pour les Soldes chez Desigual...


Dans le cadre de mon inventaire permanent des utilisations de la nudité à des fins étranges - les politiques, les subversives, les provocatrices... je n'avais pas encore songé à la plus simple : se mettre nu pour mieux se vêtir ensuite.
Depuis quelques années, la marque de prêt-à-porter espagnole Desigual a trouvé un truc simple pour faire la publicité de ses magasins, elle propose d'offrir des vêtements - un haut et un bas - aux clients qui se présenteront en sous-vêtements devant les portes de leurs boutiques le premier jour des soldes.
L'opération vient de se dérouler à Lyon ce matin.
A Barcelone - photo - les clients étaient intégralement nus, c'était bien plus rigolo...
Qu'en penser ? Rien ! Ce n'est ni scandaleux, ni génial, cela prouve deux choses
1/le pouvoir intact de la nudité pour attirer l'attention
2/sa banalité et la manière assez cool qu'on les gens de se déshabiller en public pour des raisons les plus diverses.
Tout et son contraire donc.

dimanche 8 janvier 2012

Une "espionne" nulle, Magda Fontanges...


Magda Fontanges
1943

Les belles espionnes ne sont pas toutes des génies de l’intrigue. Il peut même leur arriver d’être de parfaites idiotes.
C’est vraisemblablement le cas de Magda Fontanges, agent des services secrets allemands infiltrée en France occupée, qui réussit à lasser ses propres employeurs par ses bêtises à répétition. A sa mort on la traita de « Mata Hari de pacotille ».
Elle est nulle !
Madeleine Corabeouf, rebaptisée Magda Fontanges le temps d’une brève carrière d’actrice – qui lui valut de côtoyer Fernandel – eut une vie des plus romanesque. Journaliste pour le quotidien genevois La Liberté elle débarque à Rome en 1935 pour réaliser une interview de Mussolini, dont elle devient brièvement la maîtresse. Elle vend aussitôt sa belle histoire à la revue Confessions et au Times sous le titre « J’ai été la maîtresse de Mussolini », ce qui lui vaut d’être expulsée d’Italie. Très mécontente, et persuadée que son expulsion a été ordonnée par le Comte de Chambrun, ambassadeur de France à Rome, elle lui tire dessus, le loupe, et se retrouve condamnée à une peine d’un an de prison avec sursis.
Sa vie est ensuite une longue série d’expulsions pour des motifs divers, elle est virée tour à tour des USA, d’Allemagne et d’Espagne, où elle essayait d’entrer clandestinement. C’est à la suite de cette dernière mésaventure qu’elle est recrutée par l’Abwehr alors qu’elle purge une peine de prison à Bayonne. Les Allemands lui font obtenir un emploi au quotidien Paris-Soir, une couverture idéale pour informer les services secrets des éventuelles activités résistantes dans la Capitale. Mais dans le même temps elle informe le gouvernement de Vichy de ce qui se passe en Italie… Et puis elle se lie avec le patron de la Gestapo française, Lafont dont elle devient la maîtresse. Lassés de ses frasques, les Allemands préfèrent s’en passer. Ce qui n’empêche pas Magda Fontanges d’être condamnée à la Libération à 15 ans de travaux forcés pour Collaboration.
A t’elle des circonstances atténuantes ?
Elle est assez distrayante dans son genre. Sa vie est une succession de frasques, d’aventures absurdes, de très mauvaises fréquentations et parfois de mauvaises actions.
Ainsi, libérée en 1952 elle refait parler d’elle dès 1955 après avoir tenté de voler une toile d’Utrillo à l’avocat maître Floriot. Elle est alors internée dans un asile psychiatrique et se suicide quelques temps après en avoir été libérée.
Extrait de mon dernier livres "Les 100 personnages les plus Nuls de l'histoire de France."

vendredi 6 janvier 2012

Audiard voulait adapter Céline avec Godard...


Cela aurait été sans doute le film le plus extravagant de l'histoire du cinéma au XX° siècle : "Le voyage au bout de la nuit", adapté par Michel Audiard du roman de Louis-Ferdinand Céline et réalisé par Jean-Luc Godard...
Michel Audiard, grand lecteur, était un admirateur de l’œuvre de Céline qu’il avait découvert avant-guerre. Il déclara à plusieurs reprises ce qu’il lui devait. Il partageait cette admiration avec la plupart de ses amis comédiens ou scénaristes. Jean Gabin, à qui il reprochait d’avoir une pratique culturelle se limitant à la lecture quotidienne de l’Equipe, lui récita un soir des pages entières du Voyage au bout de la nuit. L’acteur avait d’ailleurs rencontré Céline lors d’une traversée de l’Atlantique sur le paquebot le Champlain en route vers New York vers 1937.
Audiard eut lui aussi l’occasion de rencontrer Céline alors très âgé, grâce à l’entremise de Marcel Aymé durant le tournage de Garou Garou le passe-muraille, ll le trouva « amer et revenu de tout ». A l’époque il constatait : « Je ne conteste pas que Céline ait été antisémite, mais Céline était tellement anti-tout et pour commencer tellement anti-Céline, qu’il ne pouvait pas ne pas être aussi antisémite. C’était un anarchiste à l’état pur. »
Pendant toute sa carrière Audiard eut le projet d’adapter le Voyage au bout de la nuit. Il n’était pas le premier, dès 1933 Abel Gance avait pris une option sur les droits d’adaptations du livre. Claude Autant-Lara y songea lui aussi, Céline lui-même se rendit à Hollywood pour signer une option avec un studio américain… En 1963 Audiard se lance dans un premier projet, il imagine Jean-Paul Belmondo dans le rôle de Bardamu et Shirley Mc Laine en Molly. Il pense même confier la réalisation du film à Jean-Luc Godard, affirmant qu’il était le seul réalisateur « ayant une bonne connaissance de l’écrivain, de son style, de son souffle et de sa pensée ». Le tournage devait débuter en mars 1968, mais cette improbable rencontre n’eut pas lieu. Aucun producteur ne souhaita mettre de l’argent dans ce projet fou associant un écrivain polémique, un réalisateur imprévisible et un scénariste ayant encore la réputation d’être un simple « rigolo ».

mardi 3 janvier 2012

La prostitution intergalactique...


Ce matin, dans la presse, on pouvait lire ceci :
« La vision de la princesse Leia vêtue en tout et pour tout d'un petit bikini doré vous émoustille? Un homme d'affaires américain va ouvrir d'ici le mois prochain près de Las Vegas, dans le Nevada, la maison-close de vos rêves: un lupanar intergalactique, où des «filles d'un autre monde» réaliseront tous vos fantasmes, rapporte Time.
L'annonce de l'ouverture a été faite dans le Las Vegas Review Journal en décembre dernier. Le journal expliquait comment Dennis Hof, qui a fait fortune dans l'industrie du sexe, a repris un ancien bordel à environ 150 kilomètres de Las Vegas, et est en train de le transformer pour en faire le premier lupanar consacré aux personnages de science-fiction. L'ouverture de l'établissement, baptisé «Alien Cathouse», est prévue le mois prochain. »
Une question, où cet homme d’affaire va-t-il trouver des filles avec des tentacules et la peau verte ?

Saint-Louis le nul...



Un exemple de "nuls" selon les critères de mon nouveau livre à paraître demain...
Saint-Louis
1235
Louis IX est un Saint mais aussi un grand naïf.
Pour preuve l’incroyable collection de babioles qu’il a rassemblé durant son règne en croyant dur comme fer qu’il s’agissait de précieuses reliques.
Il est nul !
En 1235 il achète la « couronne d'épine du Christ » à des banquiers vénitiens pour la somme rondelette de 135 000 livres. Elle leur avait été donnée en gage par l'empereur Baudoin II de Courtenay. L’objet se présentait – et se présente toujours – sous la forme d'une couronne de végétaux tressés sur laquelle vient se ficher des épines de buisson méditerranéen. L'Empereur Baudoin étant définitivement à court d'argent, Saint Louis pu sans problème particulier le décider à lui vendre d'autres reliques de la passion du Christ : un fragment de la Vraie Croix, le Sang, la Sainte Toile ou portrait miraculeux du Christ, un fragment du Linceul, la Lance, l’Éponge, la Chaîne ou lien de fer, en tout vingt-deux reliques, dont un Clou… L'église parisienne possédait déjà un clou de la passion, mais avait bien failli le perdre en février 1233, le "clou de la passion" offert par le Roi Charles le Chauve à l'Abbaye de Saint-Denis ayant été égaré pendant quelques jours, et miraculeusement retrouvé.
Soyons charitable en nous contentant de craindre que tous ces objets ne soient pas d’authentiques reliques…
A t’il des circonstances atténuantes ?
Tout le monde en faisait autant.
Des historiens un peu tatillons ont dénombré les reliques dispersées dans le monde chrétien et remarqué que certains Saints devaient avoir plusieurs bras, un grand nombre de jambes et deux ou trois têtes.
Mais, surtout, cet engouement un peu excessif aura eu une conséquence majeure, la construction de la Sainte chapelle, chefs-d’œuvre de l’art gothique. Cela excuse bien des choses.