jeudi 17 décembre 2009

Paul Bisciglia, contemporain et ami de Zardi...


Il faudrait réparer l’injustice qui est faite à Paul Bisciglia, né le 30 juillet 1928 à Alger, l’un des seconds rôles du cinéma français, presque aussi présent à l’écran que Dominique Zardi ou Bernard Musson. Sa carrière lui a permis de rencontrer toutes les familles du cinéma français, lui qui tourna avec Jean-Paul Le Chanois et Eric Rohmer, Jacques Rivette et Claude Zidi. Il fait parti des personnages secondaires – et parfois de simples silhouettes – rencontrés régulièrement dans l’entourage de LdF. Pour le site « Autour de Louis de Funès » il déclara avoir rencontré Louis « autour des années 50, lorsque nous avons tourné "Le Dindon". Nous étions tous des comédiens de cabaret aux cachets assez maigres. Nous avions la vie dure. Lui était pianiste de bar, et travaillait dans les cabarets où je jouais. C'était donc un copain qui se joignait à nous (…). Après, j'ai fait avec lui "Les Aventures de Rabbi Jacob", "Le Gendarme de Saint-Tropez" et d'autres films dont je ne me souviens plus très bien... » Sa première rencontre avec Louis de Funès date effectivement du Dindon, captation télévisée de la pièce de Georges Feydeau par Claude Barma. Bien d’autres films suivront où Paul Bisciglia est cantonné aux rôles de voisin, de chasseur d’hôtel (comme dans Courte tête), de pompiste (dans Rabbi Jacob) ou de bagagiste (dans l’Aile ou la cuisse). Son plus grand rôle restera sans doute d’avoir donné sa voix au vieillard Agecanonix.