lundi 20 juillet 2020

201 Livres, mais un seul véritablement drôle...


Quand on publie toutes sortes de livres, chez toutes sortes d'éditeurs à propos de toutes sortes de sujets, on doit souvent s'appuyer sur l'humour des autres, des grands auteurs, pour continuer à briller un peu...
En 2009, je publie cette bibliothèque idéale chez les inénarrables éditions City.
J'en profite pour citer du Alphonse Allais...


Alphonse Allais, A se tordre, 1891
« A l’encontre de beaucoup de personnes que je pourrais nommer, je préfère m’introduire dans un compartiment déjà presque plein que dans un autre qui serait à peu près vide. Pour plusieurs raisons.

D’abord ça embête les gens. »


"Les voyages forment la jeunesse, a dit un sage, mais, regrette je ne sais quel observateur, ils déforment les chapeaux…", durant la trentaine d'année qu'il consacra à la rédaction de chroniques, de contes, de bouts rimés, de poèmes holorimes ou de nouvelles absurdes, Alphonse Allais (1850 – 1905) débita pas dizaines des sentences de ce genre, généralement absurdes ou de mauvais goût. Allais était l'esprit même, fils de pharmacien, assez doué pour les sciences pour avoir déposé quelques brevets concernant la photographie ou le café lyophilisé, il gagna sa vie en écrivant dans les journaux, produisant chaque semaine la bonne dose de plaisir qu'attendaient ses lecteurs.

Pourquoi faudrait-il le lire ?
Pour rire un peu ! L'œuvre d'Allais se compose de plusieurs centaines de contes, contenant toujours quelques solides réflexions parfumées d'humour noir comme : “Les familles, l'été venu, se dirigent vers la mer en y emmenant leurs enfants. Dans l'espoir, souvent déçu, de noyer les plus laids.”