Esparbec vient de mourir, cet homme délicieux, drôle, discret, restera sans doute le pornographe - un titre qu'il revendiquait - le plus radical de la littérature contemporaine.
Il a écrit une centaine de "romans de gare" avant de connaître la consécration. Admiré par Jean-Jacques Pauvert et Wolinskt, son roman La Pharmacienne devient un livre culte dont le succès dépassa le petit monde des amateurs de pornographie.
A la Musardine, Esparbec fut un découvreur et un accoucheur de talents, guidant les premiers pas d'écrivains tentés par une littérature érotique intransigeante.
Une photo étonnante en guide d'adieu, Georges, de dos, face à la Musardine quasiment au complet qui le salue...