vendredi 11 septembre 2009

Sainte-Thérèse d'Avila



Dans son dossier du mois, l'inestimable revue Causette ( qui se dit "plus féminine du cerveau que du capiton"), consacre un dossier au clitoris en l'illustrant de considérations dont certaines me mettent en joie... Les Saintes n'étaient pas de glace.

Ainsi Sainte-Thérèse d’Avila avait l'extase grandiose: « J'aperçus près de moi un ange avec une forme corporelle, il était très beau; je voyais dans la main de cet ange un long dard; il était d'or et portait à son extrémité une pointe de feu ». Ce dard, l'Ange le lui enfonce « dans le coeur et jusqu'aux entrailles » et en se retirant, il la laisse « tout embrasée d'amour pour Dieu. (…) La douleur de cette blessure était si vive qu'elle m'arrachait de faibles soupirs, mais cet indicible martyre me faisait en même temps goûter les plus suaves délices. Ce n'est pas une souffrance corporelle, quoique le corps n'y laisse pas d'y participer à un haut degré. Il existe alors entre l'âme et Dieu un commerce d'amour si suave qu'il m'est impossible de l'exprimer. » Ce devait être bon.

Et spectaculaire, comme le démontre cette représentation du Bernin...