jeudi 13 août 2009

La chaise roulante qui tue...


Le retour de la chaise roulante dans les œuvres de fiction… depuis que je me suis cassé la jambe, ça m’obsède.

Et ben ça ne s’arrange pas.
Qu’est-ce qu’on leur a fait, nous les pauvres types condamnés – momentanément ou définitivement – à circuler sur des roulettes ? Pourquoi veulent-ils nous tuer ?

J’avoue avoir bien ri en voyant un pauvre type en fauteuil se faire écrabouiller par un tram dans Louise Michel – Kervern & Delepine, 2008 – oui, c’était super drôle, je rirais moins aujourd’hui.

Et la femme paralysée en fauteuil balancée dans l’escalier par Richard Widmark dans Kiss of Death – Henry Hathaway, 1947 -, un grand moment de cinéma qu’ils disent…

Comme le dernier clip de Pink, Please dont live me, est un petit chef-d’œuvre de méchanceté au cours duquel elle jette d’un balcon son ex-fiancé en fauteuil roulant…

On ne nous aime pas. Le seul qui pourrait nous comprendre c’est Raymond Burr, héros de l’Homme de fer – 199 épisodes de 1967 à 1971. Malheureusement l’interprète de Robert T. Ironside est aussi l’interprète du méchant de Rear Windows, celui qui balance James Stewart par la fenêtre, lui occasionnant une fracture des deux jambes.

Salauds de cinéastes !