lundi 11 mai 2020

Promenades érotiques en France... 2002 et 2009

Par deux fois, dès 2002 sous le nom d'Yves Le Monnier et en 2009 en équipe avec Marc Dannam, j'ai publié un guide reprenant le contenu des Paris Sexy, mais couvrant l'ensemble du territoire français.

Il s'agissait de concurrencer les guides édités par le petit futé.
On y trouvait toutes sortes de choses.
Clubs libertins Il en existe plusieurs centaines en France. Nous n’avons pas la prétention dans cet ouvrage d’en faire une critique ni même de vous donner des renseignements pratiques – horaires, prix, tenue des barmaids, etc. – sur chacun d’entre eux. Il existent des guides beaucoup plus spécialisés que celui-ci pour vous aider à faire votre choix – si tant est que vous ayez envie de sombrer dans la débauche du samedi soir.
Bar et clubs « gays » …Il en est de même pour les lieux gais ou lesbiens. Décors de romans ou de films érotiques Voilà la première originalité de ce livre !
Les grands textes de l’érotisme, les grands films sont parfois associés à des lieux précis. Vous promenez dans le décor des amours des mésaventures de O, Madame Bovary ou des filles de la Maison Tellier devraient vous donner quelques idées – de promenades évidemment. Décors de grandes aventures sentimentales et érotiques Depuis la publication, au début des années 1960, de la série Les Histoires d’amour de l’histoire de France, de Guy Breton, chacun sait que l’amour et le sexe ont influencé d’importants événements de notre histoire. Nous visiterons donc les décors où s’exprimèrent quelques passions « historiques », les maisons de Diane de Poitiers et celles de la Du Barry, de Joséphine de Beauharnais ou de Ninon de Lenclos. Les classiques !
Lieux de drague C’est évidemment une catégorie particulière d’endroits dont la définition même pose un problème. Les milieux homosexuels et échangistes – autres catégories qui posent des problèmes de définition – se transmettent de bouche à oreille, vraisemblablement sur l’oreiller, des adresses d’endroits en plein air où il est possible de faire des rencontres.
 Lieux rappelant des légendes à caractère érotique Des fontaines miraculeuses rendant virilité et fertilité perdus, des rivières où les fées venaient se baigner nues, les résidences de la Vouivre – la femme serpent naturiste – ou le décor des sabbats et des orgies sataniques… on a de quoi faire. 
Musées Il n’existe qu’un musée de l’érotisme en France, mais quasiment tous les musées des Beaux-Arts comportent au moins une œuvre érotique. Diane au bain, Suzanne et les vieillards, Vénus et Apollon, les prétextes ne manquent pas pour dévoiler de la chair fraîche. Il existe par ailleurs quelques musées qui raviront les fétichistes en tous genres : chaussure, lingerie, etc. Œuvres d’art et monuments érotiques Les places publiques sont encombrées de jeunes gens nus - en bronze !
 Plages Naturistes Il en existe de toute sorte, de la plage d’un « camp » ou d’un secteur naturiste, comme à l’Ile du Levant ou à Montalivet à des plages naturistes sauvages. Nous les visiterons presque toutes, car nous aimons vivre nus. Et oui. Cette promenade sera l’occasion de faire un peu l’historique de ces lieux de vacance particuliers.
Plages « libertines » Si il existe des plages naturistes officielles, il n’existe évidemment pas de plages échangistes officielles, ni même tolérée. L’activité sexuelle en plein aire tombe sous le coup de la loi. C’est triste mais c’est comme ça ! De plus, autant que vous soyez prévenus, ce genre de lieu est souvent le point de rencontre de personnages souvent déplaisants, collants voire pire. Méfiance donc ! Pourtant certaines d’entre elles sont dans leur genre de véritables monuments.
 Plages « homos » De même il n’ya aucune pancarte sur aucune plage disant « attention plage gaie à 500mètres », mais c’est comme ça, certains bout de sable ne sont fréquentés que par les homos depuis parfois plusieurs dizaines d’années. L’instinct grégaire.
 Prostitution d’hier et d’aujourd’hui Nous n’avons aucune sympathie pour la prostitution. Celle d’aujourd’hui sombre à nouveau chaque jour davantage dans une forme de plus en plus sauvage d’esclavage, sous la coupe de réseaux internationaux de proxénétes à qui ont serait bien en peine de trouver le moindre romantisme. Celle d’hier, pour folklorique qu’elle soit, n’était sans doute pas si rose qu’on voulait bien le dire. Nous visiterons pourtant les rues chaudes et l’emplacement des anciens bordels. De même nous ferons quelques pélerinages sur les lieux où vécurent les grandes courtisanes du XIX° siècle. Ces jeunes femmes ne nous ont jamais déçu.
Sex-shops Il faut savoir parfois défendre le petit commerce. « Sex-clubs » gais et saunas Tout comme pour les club libertins, dont les boîtes à backrooms sont la version gaie, nous n’aurons pas prétention à l’exaustivité, mais on essaiera de donner un aperçu de la géographie générale du phénomène.